
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Coopération) – Le Consul général de France à Tunis, Dominique Maas, a indiqué qu’un nombre croissant de jeunes tunisiens poursuivent leurs parcours scolaires et professionnels en France, dans le cadre de partenariats académiques et professionnels solides entre les deux pays en marge de sa participation au forum international « Les migrations entre réalité et défis », organisé à la Cité de la culture de la capitale.
M. Maas a expliqué que les étudiants et les chercheurs tunisiens représentent l’une des communautés estudiantines les plus en vue en France, précisant qu’environ 14.000 jeunes tunisiens poursuivent leurs études supérieures en France, dans de multiples disciplines dont la médecine, l’ingénierie, les sciences de la vie, l’économie et les mathématiques, ce qui reflète, a-t-il dit, le niveau prestigieux de la formation universitaire en Tunisie et la vitalité de la jeunesse tunisienne.
Il a souligné que la Tunisie occupe la troisième place en termes d’obtention de titres de séjour en France après l’Algérie et le Maroc, précisant qu’un tiers de ces titres a été accordé dans le cadre du visa-talent, qui est attribué aux ressortissants étrangers ayant une expertise et des qualifications élevées, tandis que le deuxième tiers a été attribué pour le regroupement familial et que le dernier tiers comprend des étudiants et des chercheurs.
La France accueille également de nombreux diplômés en haute technologie et des personnes ayant des qualifications appliquées qui poursuivent leur formation ou s’intègrent au marché du travail, dans le cadre de programmes structurés et organisés qui répondent aux besoins des deux parties, a-t-il déclaré.
Il a ajouté que le déplacement des talents tunisiens vers la France n’est pas perçu comme une perte de ressources, mais plutôt comme une opportunité de renforcer les échanges scientifiques et la coopération professionnelle, notamment à la lumière des investissements conjoints dans l’éducation et la formation entre les deux pays.
En ce qui concerne les procédures de visa et de résidence, le consul a noté que plus de 80 % des demandes de visa soumises par les étudiants et les personnes souhaitant travailler sont acceptées, soulignant que le fait de remplir les documents requis reste le facteur décisif pour faciliter les procédures.
Il a expliqué que certains retards dans le traitement des dossiers sont dus à un manque de données ou à des dossiers incomplets. En ce qui concerne les visas d’études, M. Maas a indiqué que le passage par l’Agence française pour l’enseignement supérieur à l’étranger accélère le processus et que la décision d’acceptation ou de rejet est généralement prise en moins de dix jours. (M.S)