C’est au Café culturel de la salle du « 4è Art » dépendant du Théâtre national tunisien qu’une conférence de presse a eu lieu le 13 mars pour la présentation de la première édition du festival Ezzeddine Gannoun pour le théâtre qui aura lieu du 24 au 29 mars 2019.
Fadhel Jaïbi, directeur général du TNT, a indiqué que le festival Ezzeddine Gannoun est jumelé avec la Semaine de la Journée mondiale du théâtre qui débutera le 23 du même mois et sera célébrée le 27 mars. Il a évoqué son amitié avec Ezzeddine Gannoun qui était également son élève.
L’interlocuteur n’a pas manqué d’annoncer que l’Ecole de l’Acteur, dépendant du TNT, vient d’obtenir son autorisation officielle délivrée par le ministère de la formation professionnelle et de l’emploi. Pour sa part, Cyrine Gannoun, directrice du Théâtre El Hamra et fille d’Ezzeddine Gannoun, a remercié le TNT pour son soutien dans l’organisation de ce festival. Ce dernier sera celui des metteurs en scène et sera compétitif, a-t-elle ajouté.
Elle a également rappelé que le logo du festival a été réalisé par l’artiste plasticien N’Ja Mahdaoui, (grand amoureux de tous les arts) et que l’affiche est l’œuvre de Zeineb Tabka.
Le Centre Arabo-Africain de Formation et de Recherches Théâtrales créé par Ezzeddine Gannoun a poursuivi Cyrine Gannoun, prépare déjà un spectacle avec des comédiens en résidence à Tunis qui fera l’ouverture de ce festival le 24 mars à 17 heures à l’Espace El Hamra, alors qu’à 19 heures 30 et au « 4è Art », Mejdi Abou Matar, élève d’Ezzeddine Gannoun, présentera sa pièce : « Amal » du MT Space Théâtre du Canada.
Quant au jury de ce festival, il est composé de Raouf Ben Amor, qui présidera ce jury, de Walid Solimène, écrivain, de la comédienne Hélène Catzaras, d’Etienne Minoungou, acteur et metteur en scène du Burkina Faso, et Carole Abboud, actrice et productrice libanaise. Les pièces en compétition sont : « Fantastic City » de Mohamed Amine Ben Saad, « Intelligentsia » de Nizar Saidi, « Madame M. » d’Essia Jaibi, « Truffes » de Hafedh Zallit, « Errhout » d’Imed May, « La nuit des assassins » de Nader Belaid, « Faut pas payer » de Mohamed Ali Kalai.
De son côté, le comédien et metteur en scène Abdelmoneim Chouayet a fait rappeler que cette compétition est ouverte uniquement aux tunisiens qui ont moins de quarante cinq ans, ou le cas échéant à ceux en ayant plus si seulement ils n’ont encore mis en scène qu’une ou deux pièces théâtrales.