L’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a dévoilé dans son rapport de 2018, avoir transféré un dossier relatif à des soupçons de corruption au sein de l’amicale des agents de la BCT, au procureur de la République auprès du Tribunal de première instance de Tunis.
Dans cette affaire, transférée au Pôle judiciaire et financier depuis, le 25 février 2019 (selon une dernière mise à jour, le 18 juin 2019), la BCT aurait soutenu financièrement l’amicale de ses agents, « sans plafonnement et sans contrôle légal » conformément aux procédures et règles en vigueur, selon le rapport de l’INLUCC, présenté, samedi, à Tunis, aux journalistes.
Selon ce rapport, les soupçons à l’encontre de l’amicale et son représentant légal sont « sérieux » et des infractions aux règlements régissant l’activité des associations sont relevées.
Ces infractions concernent, la non actualisation du statut conformément à la loi, la non désignation d’un commissaire aux comptes pour l’adoption des états financiers de l’amicale et par conséquent la non soumission des états financiers de l’association à l’adoption, à travers le vote de ses adhérents, en assemblées.