Tunis – UNIVERSNEWS (MONDE) – Comme s’il n’y a pas d’autre chose à faire, la France s’acharne contre l’ancien président syrien Bachar Al-Assad, et la justice française vient d’émettre un mandat d’arrêt contre lui -le deuxième du genre- mais, cette fois-ci pour « complicité de crimes de guerre, notamment en relation avec le meurtre d’un franco-syrien en 2017 dans le gouvernorat de Deraa, dans le sud du pays ». Les juges d’instruction soupçonnent Assad d’être complice de meurtres et d’attaques contre des civils.
Le journal français Le Parisien a indiqué que l’homme de 59 ans avait été tué lorsque sa maison dans la ville de Deraa, dans le sud de la Syrie, avait été bombardée par des hélicoptères de l’armée syrienne en juillet 2017. Selon les enquêteurs, le journal a rapporté que « la justice française soupçonne qu’Assad est celui qui ait ordonné l’attaque et fourni les moyens nécessaires pour la mener à bien ».
À cette époque, le gouvernement d’Assad tentait de reprendre le contrôle de la ville de Deraa aux factions armées de l’opposition.
En 2023, la justice française avait, déjà, émis un mandat d’arrêt contre Assad dans le cadre d’une enquête sur des allégations d’attaques à l’arme chimique, en particulier « de graves attaques chimiques dans la région de la Ghouta orientale » près de Damas en août 2013, selon ce qui a été rapporté par Russia Today