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Est-ce pour y garder la mainmise ou les amener à la faillite ?
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Les tiraillements entre les parties empêchent les ministres de procéder aux désignations…
Le gouvernement actuel vit, de l’avis unanime, une période de balbutiement sa ns précédent allant jusqu’à l’incapacité de désigner les premiers responsables pour quatre entreprises constituant des piliers de la dynamique économique. C’est à croire qu’il s’agit d’une approché préméditée pour les amener à la faillite.
Sinon, comment peut-on expliquer le maintien de quatre parmi les plus grandes entreprises au pays sans PDG, tout en se contentant du placement de responsables par intérim qui, quelque soit leur compétence, ne peuvent avoir l’efficacité requise puisqu’ils sont interdits de prendre des décisions stratégiques et déterminantes pour l’avenir des sociétés dont ils ont provisoirement la charge…!!!
Ce phénomène trouve son origine chez Tunisair qui se trouve depuis le mois de juin dernier sans PDG suite à la mascarade jouée par l’ex-ministre du transport, Anouar Maârouf.
Puis, ce fut au tout des deux plus grandes banques publiques qui ont, pourtant, réalisé des résultats probants au cours des dernières années. Il s’agit de la STB Bank après le passage de Lotfi Debbabi à la QNB et de la BNA après le départ d’Habib Ben Gouider à la retraite.
Or, ce qui est certain, est que la qualité de temporaire empêche les responsables concernés de prendre les décisions d’avenir quelque soit le degré de leur compétence, ce qui exige, logiquement, ou leur « titularisation » ou leur remplacement par d’autres d’une manière officielle et définitive.
Quant à la 4ème entreprise concernée, elle n’est autre que la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR) qui s retrouve sans PDG depuis que le membre du Conseil d’administration, Afif Mabrouki est chargé de la gestion provisoire au sein de ladite Société.
Cette situation du provisoire qui dure serait due aux querelles entre les partis politiques qui se livrent une bataille, chacun voulant y placer un des siens, ce qui fait placer le gouvernement devant un dilemme.
Toutefois et abstraction faite de toutes ces considérations, la question qui s’impose est la suivante : le maintien de ces quatre société sans PDG constitue t-il une volonté délibérée pour les conduire à la faillite ou est-ce une méthode « machiavélique » pour y imposer les « directives » ?!
N.H