TUNIS – UNIVRSNEWS D’après un rapport publié par World Resources Institute, 17 pays sont proches de la pénurie d’eau, tandis que 27 autres ont un risque « élevé » de stress hydrique!
La pénurie d’eau résulte directement de ce que l’on appelle le « stress hydrique », autrement dit une situation dans laquelle la demande en eau dépasse les capacités hydriques d’une région. Près de 1,7 milliard de personnes, soit un quart de la population mondiale, se trouvent en état de « stress hydrique grave ».
En effet, 17 pays considérés comme proches du « zero day », jour où toutes les réserves en eau seront épuisées, figurent sur la carte interactive publiée par le WRI : le Qatar, Israël, le Liban, l’Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l’Arabie saoudite, l’Érythrée, les Émirats arabes unis, Saint Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l’Inde.
Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont les plus touchés par ces pénuries. « La région est chaude et sèche, donc l’approvisionnement en eau est très faible, mais la demande croissante a poussé encore plus les pays dans des conditions de stress extrême », lit-on dans le rapport.
Ces pénuries ont « une origine double : d’une part le changement climatique qui favorise l’augmentation de l’évaporation de l’eau, et d’autre part l’usage qui est fait de l’eau », explique Philippe Drobinski, directeur du laboratoire de météorologie dynamique de l’Institut Pierre Simon Laplace. « L’agriculture, l’industrie, et les municipalités absorbent 80 % de la surface disponible et des eaux souterraines lors d’une année moyenne ».