C’est ce qu’a déclaré, hier vendredi 1er mars 2019, le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib.
Les partis politiques et les associations qui devraient logiquement consacrer les principes de transparence et de redevabilité se voient déroger à la loi n° 2018-46 du 1er août 2018 portant sur la déclaration des biens et intérêts, et la lutte contre l’enrichissement illicite et le conflit d’intérêt dans le secteur public, regrette Tabib, à l’ouverture d’un atelier de travail à Tunis sur le thème “la base de données de la population soumise à la déclaration de patrimoine”.
“La non-conformité de ces partis et associations à l’obligation de déclaration de patrimoine aura des conséquences quasi inévitables sur les prochaines échéances électorales”, a-t-il averti.