TUNIS – UNIVERSNEWS – Selon la dernière étude ‘Stay Secure’ de Visa, l’excès de confiance expose les consommateurs tunisiens à être victimes de fraudes. Bien que près de la moitié des personnes interrogées (49%) affirment être suffisamment averties pour éviter les escroqueries en ligne et par téléphone, la réalité est que huit personnes sur dix (86%) sont susceptibles de ne pas tenir compte des signes d’alerte qui suggèrent une activité criminelle en ligne.
Réalisée par Wakefield Research, l’étude ‘Stay Secure’ 2023 de Visa Visa’s 2023 Stay Secure Study révèle qu’un peu plus de quatre personnes sur dix (43%) en Tunisie ont été victimes d’une arnaque au moins une fois. Plus alarmant encore, 15 % ont été trompés plusieurs fois.
Selon l’étude, les escroqueries deviennent de plus en plus sophistiquées et les criminels utilisent de nouvelles approches pour tromper les consommateurs qui ne se doutent de rien. Qu’il s’agisse d’un colis retenu à la douane, d’un abonnement à un service de streaming prétendant avoir expiré ou d’un bon d’achat gratuit pour une marque préférée, les fraudeurs adoptent des tactiques extrêmement persuasives pour tromper leurs victimes.
Il est inquiétant, selon l’étude, de constater que les personnes qui se considèrent comme mieux informées sont plus susceptibles de répondre à une action demandée par les arnaqueurs que les personnes qui se considèrent comme moins informées, notamment en cas de nouvelles positives (66%) ou d’action urgente (58%).
- Les individus sont inquiets de la vulnérabilité d’autrui. Bien que les personnes interrogées aient confiance en leur propre vigilance, plus de la moitié d’entre elles (54 %) craignent que leurs amis ou leur proche ne tombent dans le piège des arnaques en ligne liées à l’investissement et promettant des gains financiers. Plus de la moitié (55 %) des personnes interrogées craignent que des enfants ou des mineurs soient victimes d’escroqueries en ligne.
- Ce qui rend les gens méfiants. Outre les avis concernant les commandes, les offres de produits ou les commentaires, les gens se méfient surtout des demandes de mot de passe. Les types de communications moins suspectes sont les mises à jour concernant des livraisons ou des expéditions (50 % figurent parmi les trois principales sources de suspicion), les communications marketing concernant une vente ou une nouvelle offre de produit (46 %), ou une invitation à donner son avis sur une expérience récente (35 %) – autant d’éléments qui peuvent être utilisés par les arnaqueurs.
- Ne pas tenir compte des signes révélateurs. Seulement 57 % des personnes interrogées déclarent s’assurer qu’une communication a été envoyée à partir d’une adresse électronique valide ou vérifient si le nom ou le logo de l’entreprise a été joint au message. Moins de la moitié des correspondants recherchent un numéro de compte ou un numéro de commande (41 %). Curieusement, seuls 25 % d’entre eux s’assurent que l’orthographe des mots est correcte.
Bon à dire, l’étude Resté Sécurisé fait partie de la campagne annuelle Resté Sécurisé de Visa, qui reflète son engagement à sensibiliser les consommateurs, à renforcer l’éducation et à développer la conscience pour lutter contre les menaces de manipulation sociale. La campagne vise à ouvrir la voie à une expérience de paiement digital sûre et transparente.
B.B.R.