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Après les déchets italiens, une embarcation ( turque ?) en ‘ fin de vie ‘
Navire, paquebot, embarcation ou tanker ? Crime organisé, contrebande et mafia aux confluents des eaux territoriales de la rive sud de la Méditerranée ? L’affaire Xelo a éclaté au large du golf de Gabès il y a à peine deux jours et déjà de nouveaux rebondissements et toujours beaucoup d’interrogations. Sont cités la Lybie, la Turquie ( 4 des 7 membres de l’équipage de Xelo sont de nationalité turque) et Malte, les eaux territoriales tunisiennes faisant œuvre de champ de manœuvre pour le moins suspecte.
Rafaa Tabib, fin connaisseur de la sous-région, nous livre à chaud sa lecture au-delà de la catastrophe écologique que peut peut engendrer l’innommable ‘Xelo’.
« Un navire battant pavillon de complaisance qui effectue des trajets incohérents face au littoral libyen avec un équipage majoritairement turc, ça ne peut être qu’un tanker de trafic d’hydrocarbures. Voici quelques éléments : 120 000 barils par jour sont injectés dans le marché parallèle par la milice Al Gssab et ses alliés à partir du port de Zaouîa en Libye en face du golfe de Gabes. La principale plaque tournante des trafics dans la région est Malte. Ce tanker est en fait une « station-service » flottante pour approvisionner les bateaux qui passent par cet endroit stratégique. Un canal par lequel transite le tiers des marchandises transportées par mer ». Édifiant, en attendant de nouveaux rebondissements. Affaire à suivre.
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