Depuis lundi, des dizaines de réfugiés africains campent à même le trottoir, de nuit comme de jour, devant le siège, au lac 1 de Tunis, du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ( HCNUR- Tunis). Ils réclament d’être évacués vers d’autres pays ( occidentaux, tout naturellement).
Majoritairement des rescapés des tentatives d’immigration clandestine par la mer vers l’Europe, ils seraient au total d’environ 10 mille en Tunisie.
Un chiffre, nous apprend une source digne de foi, « délibérément gonflé par le HCNUR-Tunis, afin de justifier le maintien de ses activités en Tunisie après la révolution » . Et d’ajouter : « Le HCNUR-Tunis les a longtemps berné et voilà qu’il se voit aujourd’hui fort contraint et fort embarrassé de devoir à les gérer ». Forte présence, ce matin, cependant discrète des forces de l’ordre aux abords des bureaux du haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés au lac1 de Tunis. Des débordements sont à craindre.
Alors premier ministre ( socialiste) du président français François Mitterrand, Michel Rocard avait, sans broncher, déclaré un jour : « la France ne peut pas accepter toute la misère du monde ».
Contre une poignée de dollars et d’euros, la Tunisie des dix dernières années noires, des révolutionnistes-droihommistes ,si et bien volontiers.
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