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Le meurtrier a tiré sur sa grand-mère avant d’aller à l’école et le lobby des armes à l’index
TUNIS – UNIVERSNEWS Les Etats-Unis sont sous le choc après qu’un jeune homme ait ouvert le feu dans une école primaire du Texas, mardi, tuant au moins 21 personnes, dont 19 enfants.
L’adolescent de 18 ans a ouvert le feu mardi, dans une école primaire au Texas, un drame qui a replongé l’Amérique dans un cauchemar chronique, Joe Biden exhortant à un sursaut pour réguler les armes à feu.
«Il est temps de transformer la douleur en action», a insisté le président américain, visiblement ému, dans une allocution solennelle à la Maison-Blanche. «Quand, pour l’amour de Dieu, allons-nous affronter le lobby des armes?» a lancé Joe Biden, se disant «écœuré et fatigué» face à la litanie des fusillades en milieu scolaire. Cette dernière tragédie a fauché la vie d’enfants âgés d’une dizaine d’années tout au plus.
Le tireur a tué ses victimes «d’une façon atroce et insensée» dans la ville d’Uvalde, a déclaré le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott, lors d’une conférence de presse. L’adolescent, identifié comme Salvador Ramos, est lui aussi décédé dans cette tuerie qui a touché la commune à majorité hispanique située à environ 130 kilomètres à l’ouest de San Antonio.
Le jeune homme est un citoyen américain et un étudiant au lycée d’Uvalde, a indiqué Abbott, sans préciser s’il avait été diplômé cette année. Les médias locaux ont, quant à eux, diffusé une photo de Salvador Ramos, laissant transparaître des cheveux bruns mi-longs ainsi qu’un visage pâle et sans expression. Avant de se rendre à l’école, Salvador Ramos aurait d’abord visé sa grand-mère, qui se trouve dans « un état critique » à l’hôpital de San Antonio.
Selon CNN, une photo de deux fusils de type AR15 est apparue sur un compte Instagram lié au tireur, trois jours seulement avant la fusillade. Un individu qui se présente comme un ancien camarade de classe de Salvador Ramos a également déclaré à la chaîne américaine que le jeune homme faisait l’objet de moqueries par ses camarades en raison des vêtements qu’il portait et de la situation financière de sa famille. Une situation qui l’aurait poussé à abandonner progressivement l’école.
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