TUNIS – UNIVERSNEWS Toujours selon ce rapport, la Tunisie se classe 130e sur l’Indice mondial des risques climatiques 2021. L’impact du changement climatique épuise les ressources en eau et provoque la perte de la biodiversité, la dégradation des côtes et la désertification.
L’agriculture, fortement soumise à des précipitations erratiques, est particulièrement vulnérable au stress hydrique. Plus de 3 000 ha de zones côtières urbaines sont menacés d’inondation par l’élévation du niveau de la mer.
Pourtant, la Tunisie progresse dans la réalisation de l’ODD 13 sur l’action climatique. Pour amorcer sa transition énergétique, le pays a lancé le Plan solaire tunisien qui, d’ici 2030, vise à réduire l’intensité carbone de 41 % par rapport à 2010 et à atteindre une part de 30 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique, mais sa mise en œuvre a été retardée.
« Une étude Eau 2050 est en cours et propose des mesures d’adaptation aux pénuries d’eau. Cependant, la mobilisation des ressources pour les fonds climatiques a été faible en raison d’un manque à la fois de personnel spécialisé dans les ministères et d’agences responsables ».
Les projets actuels de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie visent « à doter le pays d’instruments basés sur les mécanismes du marché pour lutter contre le changement climatique, tels qu’une taxe sur le carbone, des tarifs sur le carbone et des lignes de crédit. Les secteurs du ciment et de l’énergie seraient particulièrement appropriés pour tester ces instruments ».
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