TUNIS – UNIVERSNEWS Un groupe -de 7 jeunes hommes, et des millions de fans- BTS, en seulement quelques années, a déjà 23 records dans le Guinness Book. En effet, on ne les présente plus: Jin, Suga,J-Hope, RM, Jimin, V et Jungkook sont devenus des stars internationales appelés aussi les « kings » ou les « rois ».
Aussi bien en musique ou sur les réseaux sociaux, le groupe sud-coréen brise tous les chiffres en étant le plus suivi sur Instagram avec 48,7 millions d’abonnés. Bien qu’ils soient au sommet de leur gloire, les jeunes chanteurs annoncent « qu’il est temps de faire une pause et de laisser chaque membre s’embarquer dans une carrière « solo », une info qui choque leurs fans qui les suivent depuis 2013.
« Je me suis senti complètement prisonnier de moi-même », « tout ce système d’idoles ne nous laisse aucun répit », « C’est tout un système, toute une industrie », ces phrases prononcées par les concernés ne laissent pas les internautes indifférents et les incitent à mener leurs propres enquêtes, et à chercher dans les coulisses de cet univers, qu’eux-mêmes, ont qualifié de « hardcore ».
A ce propos, des images virulentes ont fuité de jeunes danseurs recrutés lors d’un grand casting en 2014 pour rejoindre le groupe dans une grande tournée. Surmenage, cris et pleurs, les artistes abordent la décision de manière inédite et s’expriment sur une vidéo Youtube qui dure une heure, autour d’un festin dans la bonne humeur, à l’occasion de l’anniversaire du groupe. Cette réunion sur la plateforme la plus regardée d’internet, fait couler beaucoup d’encre d’où la comparaison récurrente, par des médias, avec Les « Beatles », qui, eux, poussaient déjà des cris de détresse concernant la pression qu’ils subissaient à l’époque.
En outre, un terme rétorqué par le groupe revient en leitmotiv « contrôle », un poids surveillé, des chirurgies esthétiques parfois exigées, imposent aux jeunes à ce qu’ils rentrent dans des moules et à ce qu’ils obéissent à des critères implacables, pour que l’industrie et le business continuent. D’ailleurs, seulement quelques heures après la déclaration de « La pause » ou du « disband », l’action du label HYBE, une société de divertissement sud-coréenne, chute de près de 27%.
Dans ce sens, Ruy Sera, ancienne membre du groupe « Nine Muses », dans une interview inédite, dévoile la facette sombre qui se cache derrière les paillettes. Six ans après la fin de son aventure, elle ne décolère pas contre un système qu’elle juge extrêmement compétitif et qui, selon elle, sacrifie tout un tas de jeunes pleins d’espoir. Elle affirme que le milieu de la K-Pop est connu pour son très haut niveau d’exigence entre entraînements intensifs, pressions psychologiques et critères physiques drastiques.
Néanmoins, quoiqu’ils soient en plein burnout, les sept jeunes chanteurs expriment leur éternelle reconnaissance envers leurs admirateurs qui étaient le pilier du groupe pendant neuf ans et qui les soutiennent malgré la lourde décision , déjà prise, en inondant les réseaux sociaux avec le hashtag (Army forever), ainsi qu’avec les 110000 commentaires en multiples et diverses langues sur la vidéo qui révèle leur séparation.
G.K.
