TUNIS – UNIVERSNEWS Lorsque certaines parties ne sont pas capables de faire leur travail, elles collent des accusations contre « l’autre » et, souvent et partout, cet autre n’est que le citoyen qui est accusé de tous les maux, alors que le vrai mal est ailleurs. Et, à ce niveau, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) qui n’a pas failli à cette règle générale.
Comme annoncé par l’Institut national de la statistique (INS), le taux d’inflation a poursuivi sa tendance haussière pour le quatrième mois consécutif, pour s’établir à 7,5%, au mois d’avril 2022 (en glissement annuel).
Abassi a appelé les Tunisiens à rationaliser leur consommation dans la prochaine période notamment des produits subventionnés tels que le carburant, ce qui est ridicule et les arguments sont nombreux pour montrer que le consommateur n’est que le dernier maillon de la chaîne.
Pour ce qui est de la consommation de carburant, il faut regarder ailleurs, surtout ceux qui profitent de la gratuité de l’essence à qui on accorde des quantités exorbitantes, aux frais de la princesse, surtout que les citoyens n’ont pas les moyens de se payer ce luxe, avec un prix du litre qui a atteint 2,330 dinars.
Il faut, aussi, parler de la situation catastrophique du transport en commun et, à ce niveau, les responsables doivent se cacher leur visage pour ne pas faire voir leur honte de ce qu’ils en ont fait. Si on ajoute l’état des routes et les encombrements, il faut demander comment faire pour ne pas consommer du carburant.
La solution est entre les mains des décideurs politiques, et elle dépend de la mise en place de politiques économiques efficaces et équitables, où toutes les catégories sociales ajoutent, au moins, un brique à l’édifice, ce qui n’est pas le cas, malheureusement, aujourd’hui.
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