TUNIS – UNIVERSNEWS « Les quinquagénaires n’ont plus de rêves, ils ont mal au dos et de l’eczéma » est l’une des répliques phare prononcées par le personnage principal Stanley Sugarman joué par Adam Sandler, un ancien joueur de basket-ball en perte de vitesse, et, actuellement, un dénicheur de talents. Employé chez 76ers, il voyage partout dans le monde pour repérer les prochaines stars de la NBA.
Jeremiah Zagar le réalisateur du film, nous offre une intrigue qui revient en leitmotiv dans les films américains, « the americain dream »ou » le rêve américain », notamment à travers le personnage de Bo Cruz qu’incarne Juan Hernangómez, un jeune père de famille et joueur âgé de 22 ans, d’origine espagnole, en proie à la pauvreté et à la violence dans les rues de Madrid. Ce dernier se trouve, du jour au lendemain, face aux plus grands responsables officiels des plus grandes équipes de basket-ball aux États-Unis.
En effet, son titre originel « Hustle » provient de l’étymologie néerlandaise qui signifie « secouer », d’où le jeu musical rythmé par la batterie qui escorte les scènes, tantôt, en ralenti, tantôt, accélérées où les mouvements sur les terrains de basket s’enchaînent. Nous assistons, dès lors, aux coulisses de la création et du déroulement du star-système là où les ambitions se concrétisent, là où les rêves se réalisent.
D’ailleurs, sur les réseaux sociaux; Twitter, Instagram, Facebook et TikTok, les fans varient entre admirateurs d’Adam Sandler et férus de Basket-ball, surtout que le casting intègre de véritables joueurs de basket,à l’instar d’Anthony Edwards, Tobias Harris, Aaron Gordon, Boban Marjanović ou encore Juancho Hernangómez, qui incarne le rôle de Bo Cruz aux côtés des guests-stars qui octroient une dimension réaliste au film.
Refusé par les 76ers, Bo Cruz alias « Bo l’éclair », nommé, également, « la foudre » pour sa vitesse, est adopté par Sugarman, appelé par ses collègues « 22 », avant son accident de voiture qui lui a valu sa carrière et le championnat à toute son équipe, au passé. Drame, comédie et suspense, s’entremêlent, suivant l’histoire d’un recruteur de la NBA produit par la superstar du basketball, Le Bron James.
« Le Haut du panier » s’inscrit dans le sillage d’un topo récurrent, tout en se démarquant de l’idée du basket-ball, auparavant, représentée dans les films américains par des stéréotypes dans les rues d’un ghetto noir comme dans « Les Blancs ne savent pas sauter » (1992) ou encore dans le biopic du coach alcoolique en rédemption dans « The Way Back » (2020).
D’un simple « playground » dans les ruelles étriquées de Madrid aux plus grands terrains de baskets, le processus de la réussite et de la persévérance hisse Bo Cruz au rôle d’une star. Tout comme le titre du film employé au sens figuré l’indique, « Le Haut du panier », une expression qui signifie « le meilleur », nous embarque dans la résurrection d’une ancienne star, Stanley Sugarman qui renaît de ses cendres et qui revit le succès et la gloire par procuration.
G.K.