TUNIS – UNIVERSNEWS Certes, le mouvement islamiste continue, parfois, à marquer des points, surtout que les rouages de l’Etat sont lents à prendre les décisions qui s’imposent, surtout lorsqu’ils disposent de tous les arguments nécessaires. Les hésitations à appliquer la loi sont pour beaucoup dans cette situation et le président de la République doit se rendre compte que tout retard dans l’action leur permet de marquer des points.
Cette fois, encore, Ennahdha qui pense que ses dirigeants sont intouchables, brave, encore, le président de la République et son porte-parole, Imed Khémiri, a qualifié la conférence de presse tenue, vendredi, par le ministère de l’Intérieur, de « mise en scène » dans la mesure où plusieurs affaires ont été rassemblées alors qu’elles n’ont aucun lien entre elles et sans fournir des explications sur leurs circonstances.
S’exprimant au cours d’une conférence de presse, vendredi, à Tunis, tenue par le parti Ennahdha, Imed Khémiri a souligné la solidarité du mouvement avec le dirigeant Hamadi Jebali (ancien chef de gouvernement), estimant que son arrestation s’inscrit dans le cadre de « tentatives de harcèlement ».
« Le pouvoir œuvre à exclure les acteurs politiques « de poids » et à faire taire la voix de l’opposition, a-t-il regretté, ajoutant que « ce dossier connaîtra le même dénouement que celui du dirigeant Noureddine Bhiri: il sera classé sans suite pour manque de preuves ».
Le mouvement islamiste se croit tout permis, et même les preuves établies et qui ont permis l’arrestation de Hamadi Jebali, pourtant démissionnaire d’Ennahdha, ne les convainquent pas de la culpabilité de leur ancien partisan.
Certes, les islamistes ont raison de penser de cette manière, surtout qu’ils ont accomplis de multiples délits, sans être inquiétés par la justice qui était trop bien infiltrée et qu’ils ont dépravée, mais un jour viendra où chaque personne qui a commis des délits doit payer… et c’est ça la démocratie !
F.S.