TUNIS – UNIVERSNEWS La constitution de la nouvelle république semble, à première vue ne pas faire de gens heureux et certains ont exprimé leur déception. Le bâtonnier de l’Ordre national des avocats a reconnu que la mouture n’est pas la même que celle qu’il avait présentée au chef de l’Etat, alors que Radhi Meddeb, expert économique parle « d’une déception et d’une opportunité gâchée ».
L’UGTT qui a annoncé sa décision de participer au référendum a reporté sa position pour demain, après la réunion de la commission administrative.
Brahim Bouderbala, bâtonnier de l’Ordre des Avocats
Le texte de la constitution publiée la veille au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) n’est pas le même que celui qui a été soumis le 20 juin dernier au président de la République.
Il existe des recoupements entre ce texte et le projet proposé par le comité au niveau des dispositions relatives aux droits et libertés, du régime politique, de l’indépendance de la Justice et de l’identité tunisienne.
Radhi Meddeb, expert économique et président du Centre financier
Le texte du projet de la nouvelle constitution est enfin rendu public : J’ai lu, réfléchi et nié. Je n’ai rien trouvé des travaux de la commission consultative économique et sociale. Encore une déception et une opportunité gâchée…!
Sami Tahri, SG adjoint de l’UGTT
Un nombre d’experts en droit constitutionnel, d’anciens magistrats et d’avocats, en plus des membres du bureau exécutif de l’UGTT, se réuniront pour analyser et étudier le projet de Constitution présenté par le président de la République, Kais Saïed, au référendum du 25 juillet.
Le Bureau exécutif organise, aujourd’hui, cette réunion pour élaborer un ensemble d’idées sur le projet de la Constitution. Une Commission administrative se réunira, demain samedi, pour annoncer sa position.
Mohamed Ammar, ancien membre de l’ARP dissoute
« Après avoir lu le nouveau projet de constitution, je dis à tous les Tunisiens que cette constitution ne nous rendra pas athées comme on l’a dit, mais a ajouté la dimension nationale maghrébine et a stipulé la question palestinienne et respecté tous les termes de référence », a déclaré Mohamed Ammar, membre du parlement dissous.
« J’adopte la nouvelle constitution et j’invite mes amis, ma famille, mon village et tous ceux que je connais à voter en faveur de la nouvelle constitution », a déclaré Ammar dans un message sur sa page Facebook officielle.
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