TUNIS – UNIVERSNEWS Avis aux fans de The Handmaid’s Tale : June Osborn est enfin de retour !
Alors que la quatrième saison de la série adaptée du roman dystopique de Margaret Atwood sortait il y a tout juste un an sur Hulu aux États-Unis, la servante écarlate revient pour une cinquième qui s’annonce déjà trépidante.
The Handmaid’s Tale (ou La servante écarlate en français) est l’une des séries les plus attendues du moment. Récompensée aux Emmy Awards et aux Golden Globes dès ses premières saisons, elle a su pérenniser son succès. La preuve, les fans trépignent toujours d’impatience à l’approche d’une nouvelle saison, et qui plus est ces jours-ci suite à l’annonce du cinquième volet.
La série commencera à diffuser les épisodes de sa saison 5 à partir du 14 septembre 2022.
« Trop de violence, tue la violence »
Après la diffusion de la dernière saison, qui s’ouvrait sur une des scènes les plus macabres de la série – un simulacre de pendaison collective – et se poursuivait sur treize épisodes ponctués de châtiments terribles, plusieurs spectateurs ont réclamé la quantité de la violence au sein des épisodes.
Dans cette société futuriste décrite dans The Handmaid’s Tale, les femmes deviennent stériles à cause des bouleversements climatiques et les rares «femelles» encore fécondes sont destinées à devenir les esclaves sexuelles de riches gouverneurs. Viols, coups, mutilations, tortures psychologiques.
Cette série américaine met en scène une République ultra-violente envers les femmes et constitue à l’origine un véritable plaidoyer contre les dérives totalitaires et pour la protection des droits des femmes. Alors que le taux de natalité a chuté, un coup d’État renverse le gouvernement américain et les femmes se retrouvent réduites en esclavage et enfermées dans des rôles bien précis : ainsi, les « Servantes » doivent procréer pour le compte de riches familles.
La série nous fait suivre l’enfer de June, une mère qui s’est vue retirée sa fille et éloignée de son mari, pour être placée dans une famille souhaitant avoir un enfant. Elle est alors violée suivant un rite bien défini dans le but de porter l’enfant du couple. Une situation insoutenable.
Malgré le monde horrible dépeint par la série et les scènes choquantes, on s’y accroche parce qu’on veut voir la suite. Tout comme June, le téléspectateur nourrit l’espoir de voir s’effondrer cette société patriarcale.
On retrouve Elisabeth Moss dans le rôle de June, Yvonne Strahovski qui incarne Serena une épouse bravant ses propres convictions dans le but de devenir mère, et Joseph Fiennes en haut fonctionnaire de cette société aux allures de secte. Outre ce trio, les personnages secondaires sont également bien écrits et servent l’histoire.