TUNIS – UNIVERSNEWS Après la musique populaire du Mezoued, la musique inspiré du style soufi, le rock, le featuring avec la rappeur A.L.A, Lotfi Bouchnak ne recule devant rien, il révèle le 7 Juillet 2022 son nouveau titre: « Zahma », un métissage entre le Jazz et le Slam.
Dans ce genre qui octroie une importance au instruments, notamment au saxophone, le chanteur semble jubiler de ce mélange en montrant, pour la première fois, une nouvelle facette de lui à son public, qui , lui, se montre surpris dans les commentaires sur la chaîne Youtube de Lotfi Bouchnak, et exprime son éternel soutien, ainsi, que son encouragement inconditionnel vis-à-vis de telles initiatives de renouvellement.
Cette collaboration entre Bouchnak comme interprète, Ali Ouertani comme parolier, et Fakher Hakima comme saxophoniste, partage avec des émotions inouïes, des anecdotes et des faits décrivant notre réel, notre quotidien, vu par les artistes. Quoi qu’il respecte l’harmonie du morceau, le chanteur ne suit pas la partition, une technique qu’il aurait trouvée afin de focaliser l’intérêt de l’auditeur sur les paroles.
C’est un tour dans nos rues, dans nos quartiers, et dans la vie que la chanson suggère; entre le boulanger, le coiffeur, le marchand, le riche et le pauvre. La chanson à texte, à l’image de son titre, pointe du doigt tous les spécimens de la société en jouant de la polysémie des mots, des connotations et des dénotations, toujours avec une verve lyrique, assez mélancolique, qui fait du locuteur une victime au sein de cette « foule », au sein de cette « Zahma ».
Grâce à une large panoplie d’exemplification prosaïque, Lotfi Bouchnak, sans grandiloquence ni artifices linguistiques ou rythmiques, opte pour un choix simple. C’est avec une voix qui nous emporte vers un ailleurs que le crooner tente de construire un monde propre à lui.
Ce va-et-vient récurrent entre le « je » et le « vous » mêle le lyrisme individuel avec un lyrisme collectif pour rappeler, sans cesse, la vanité et la finitude de la vie , mettant fin à tous les agissements inhumains et réclamant un bien, sur lequel nous pourrons fonder les prémices d’un avenir meilleur.
G.K.