TUNIS – UNIVERSNEWS Alors que le processus est engagé et qu’il n’y a plus possibilité d’un retour en arrière, les partis associés à la campagne anti-référendum ont déposé deux plaintes auprès du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis pour « signalement de crimes ».
Ces plaintes sont signées par les secrétaires généraux du Parti des Travailleurs, le Courant démocrate, Al Joumhouri, Ettakattol et Al-Qotb, mais, le chef de file de cette opposition, en l’occurrence le mouvement islamiste Ennahdha ne montre pas le nez et utilise, comme bouclier, ces partis loin d’être représentatifs, même du temps de l’Assemblée des représentants du peuple dissoute.
La première vise la cheffe du gouvernement et tous les membres de son cabinet pour participation au renversement de la constitution, tentatives de changer la forme du gouvernement, dilapidation des fonds publics et préjudice à l’administration, en application des articles 72 et 96 du code pénal.
La deuxième plainte a été déposée contre le président et les membres de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE).
Ce jeu politique morbide ne sert d’aucune manière les intérêts du pays, parce que tout le monde espère, maintenant, que le jeu politique finisse, afin de voir ce que peut faire le président de la République Kaïs Saïed pour améliorer la situation économique et sociale qui se dégrade de jour en jour.
Maintenant, le jeu se passe sur le terrain, et au lieu de jouer les victimes, tous les opposants n’ont qu’à contrer l’adoption de la nouvelle constitution, par la voie des urnes, en mobilisant leurs adhérents et leurs militants. Et, là, on se demande si vraiment ils peuvent peser lourd, avec le poids qu’on leur connait !
F.S.