Success story : Ridha Ben Nefla, un self-made man à… Venise !!

Originaire de Medjez El Bab ; il est devenu symbole de la réussite

TUNIS – UNIVERSNEWS L’aventure a commencé, lorsque Ridha Ben Nefla a quitté le confort qu’il vivait, à Medjez El Bab (Gouvernorat de Béja), pour voir d’autres contrées, vivre à sa guise, se forger un avenir, loin de la dépendance à la famille, et réaliser ses rêves.

Enfant né dans une famille, pratiquement, aisée, de propriétaires fonciers, et ayant le niveau du baccalauréat, il avait vendu sa « Vespa », au prix de 250 dinars, alors, et a quitté le pays, animé de la volonté de réussir sa vie, sous d’autres cieux, et le destin l’avait conduit, en Sicile.

Durant les cinq premières années, Ridha avait souffert le martyre, travaillant comme ouvrier agricole et dormant sous la pleine lune, tout en ne perdant pas espoir de gagner son pari et, en 1990, il quitte cette région italienne, pour se rendre à Venise, pour travailler dans la prestigieuse chaine internationale HARRY’S où il avait fait la connaissance de son épouse, Marguerite, devenue, par la suite, sa campagne de route. Et, la chance leur sourit après leur mariage en 1994.

Il était le premier tunisien à se rendre dans la « Cité des dodges » où il est, aujourd’hui, propriétaire d’un grand restaurant « Trattoria EL GAZZETTINO », situé à S. Marco (Sottoportege delle acque) qui est le restaurant N°1 à Venise. Son succès, il l’a étendu à d’autres compatriotes, originaires de Medjez El Bab qui ont suivi la même voie, avec le sérieux requis, et qui sont en train de réussir, aussi.

Ridha Ben Nefla est devenu, en quelque sorte, l’ambassadeur de Tunisie à Venise, aidant et orientant ses compatriotes sur le bon chemin, pour qu’ils donnent une belle image de la Tunisie.

D’ailleurs les autorités consulaires tunisiennes n’hésitent pas à la présenter – lors de leurs rencontres avec les officiers Venisiers – comme le modèle et l’exemple des Tunisiens résidents en Italie d’une façon générale.

Son fils Kébir –du nom d’un grand artiste indien KEBIR BEDI- a grandi et vient de décrocher son baccalauréat, et doit rejoindre la prestigieuse université Bucconi, l’une des plus grandes en Europe et qui a formé des politiciens et des financiers, de plusieurs nationalités, avec l’espoir que ce fils d’émigré devienne un financier de talent, à la tête d’une banque.