TUNIS – UNIVERSNEWS – La manifestation organisée, vendredi, à l’avenue Habib Bourguiba semble avoir fait de nombreux dégâts et victimes de la violence. Policiers et manifestants se rejettent la balle, concernant le démarrage des hostilités. Malheureusement, pareilles situations ne font que ranimer les dissensions et les divisions, alors que ce n’était qu’un simple rassemblement de quelques dizaines qui aurait pu passer inaperçu.
Côté manifestants, on déplore l’usage des gaz lacrymogènes, la dizaine d’arrestations et l’hostilité manifeste des agents de l’ordre, contre, surtout les dirigeants des partis d’opposition et des organisations nationales.
C’est le cas avec Samia Abbou qui se plaint d’avoir été molestée, et de Mohamed Yassine Jlassi, président du Syndicat des journalistes tunisiens (SNJT) qui avait été pris en charge par la protection civile, pour le soigner.
De son côté, le ministère de l’Inférieur a rendu publique sa version sur les affrontements, ce samedi 23 juillet 2022, Il a indiqué que des manifestants ont délibérément enlevé les barrières de fer et ont attaqué les unités de sécurité en leur lançant des pierres, des bouteilles et des panneaux.
Le ministère déplore vingt agents de sécurité blessés, et le ministère public a autorisé l’ouverture d’une enquête et la détention de onze personnes, selon ce département.