TUNIS – UNIVERSNEWS – Les marchés publics constituent une source de préoccupation, pour tous les pays, surtout qu’ils offrent de grandes opportunités pour les magouilles financières, les dessous-de-table et de favoritisme. Il fallait, à cet effet, mettre fin à ces pratiques, pour plus d’équité entre les prétendants, surtout, et pour que les appels d’offres se passent dans la transparence totale.
Un conseil ministériel présidé par Najla Bouden Ramadhan, premier ministre, mercredi, au palais du gouvernement, avec pour objectif d’évaluer les réformes en cours.
Le conseil a examiné les recommandations et propositions formulées par le Comité National de Réforme du Système des Marchés Publics à l’issue du processus d’évaluation et de diagnostic qui sont censées être de nature à renforcer la transparence, l’intégrité et la gouvernance, d’accroître l’efficacité, ainsi que de simplifier les procédures de passation des marchés publics.
Ces propositions et recommandations ont été adoptées à l’issue du processus d’évaluation du système des marchés publics selon la méthodologie OCDE-MAPSII et seraient de nature à permettre de poursuivre les travaux d’amélioration du décret n° 2014-1039 du 13 mars 2014 relatif à l’organisation des marchés publics.
Le Comité national de réforme du système des marchés publics comprend 45 cadres parmi les commis de l’État, auxquels s’ajoutent des représentants des organes de contrôle et des représentants de la société civile.
Toutefois, la réalité est toute autre, sachant ce qui se passe, toujours, lors des concessions des appels d’offres. Quels que soient les textes, leur application dépend, en grande partie, des moyens mis en place pour assainir une administration gangrénée par la corruption.
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