Par Mustapha MACHAT
TUNIS – UNIVERSNEWS Il est le destructeur de la Tunisie et certains médias attendent ses déclarations, pour faire le « buzz ». Pourtant son temps est révolu et même ses partisans et ses sympathisants l’ont laissé tomber. Malheureusement, nos médias ont beaucoup à apprendre, encore…
Rached Ghannouchi, le gourou des frères musulmans –d’ailleurs, ils n’ont de musulmans que le nom qu’ils s’accordent- ose, encore parler de ce qu’ils ont fait de ce pays, durant les dix années où ils avaient le monopole du pouvoir, que ce soit par l’intermédiaire de feu-Béji Caïd Essebsi ou les chefs de gouvernements qui sont, pratiquement tous, poursuivis en justice.
Le chef de la secte malfaisante ne cesse de multiplier les apparitions médiatiques pour contrer ce qu’il appelle le « retour de la dictature », grâce à ses soutiens à l’étranger et aux sommes d’argent que son parti et ses partisans dépensent.
Dans la dernière déclaration en date, il a indiqué dans une récente interview accordée à CNN- d’une durée exceptionnelle de sept minutes !!! – , Rached Ghannouchi, après avoir tiré à boulets rouges sur Kaïs Saïed, a estimé que la dernière décennie n’était pas noire, «contrairement à ce qu’ils prétendent».
Certes, la « Décennie NAHDHA » n’a pas été assez noire, parce que l’islam politique qu’ils manipulent aurait pu faire pire… si on leur avait donné l’occasion de continuer sur la même voie, lui et ses sbires. Ils ont vidé les caisses de l’Etat. Ils ont installé leurs pions dans tous les rouages… Ils ont appauvri le peuple en s’enrichissant à outrance… et, ils ne sont pas, encore, satisfaits !!!
Le malheur est qu’ils trouvent qui les soutenir, chez les dirigeants américains, français, britanniques et autres, Et, on a le droit de se demander si c’est par méconnaissance de ce qui se passe en Tunisie ou s’ils ont, vraiment, l’intention de le détruire.
Tout laisse conclure que la seconde hypothèse est la bonne !!!
Certes, ce n’est pas une raison pour donner un blanc-seing à Kaïs Saïed qui doit rendre des comptes sur tout ce qu’il entreprend, mais les Tunisiens savent, maintenant dissocier entre les vertes et les pas mûres et ils sont capables de tout pour protéger leurs acquis, quel que soit le dirigeant qui prend le pouvoir.
Hégémonie d’Ennahdha, durant plus de dix ans, alliances douteuses entre son chef et le défunt président de la République Béji Caïd Essebsi, des chefs de gouvernement qui sont tombés dans le piège, notamment Youssef Chahed et Hichem Méchichi, les Tunisiens ont fait preuve de patience pour que tout revienne à l’ordre.
Aujourd’hui, ce peuple croit en Kaïs Saïed, mais ne lui accorde pas un crédit total, et son devoir est de mener le pays à bon port… Dans le cas contraire, c’est à vos risques et périls, messieurs les dirigeants, parce que les Tunisiens n’accepteraient jamais de souffrir plus qu’ils ne l’avaient fait… Les dirigeants d’aujourd’hui ont bien intérêt à lire l’Histoire de la Tunisie !
Mustapha MACHAT