TUNIS – UNIVERSNEWS – Le fléau du terrorisme, introduit par l’islam politique, continue à proliférer, surtout que le chômage sévit et qu’il est facile pour ces âmes malfaisantes de recruter à tour de bras, auprès d’une jeunesse désespérée et qui ne trouve, même pas, de quoi se nourrir.
Il ne faut pas oublier que les cellules dormantes des loups solitaires peuvent faire plus de mal que les bandes organisées, surtout qu’on ne peut pas prévoir ce qu’ils sont capables de faire, à tout instant, dans n’importe quel lieu et contre n’importe quoi et n’importe qui.
Heureusement que les forces sécuritaires veillent au grain et ont pu, jusqu’à maintenant, toute velléités de ces bêtes malfaisantes qui n’ont aucune reconnaissance pour leur pays.
Le Parquet près le Tribunal de Première Instance de Monastir a autorisé la détention de trois personnes à Ksar Hellal pour suspicion d’appartenance à une organisation terroriste, selon le substitut du procureur général et porte-parole officiel des tribunaux de Monastir et Mahdia, Farid Ben Jeha.
La même source a fait savoir que les unités sécuritaires ont saisi dans les domiciles des prévenus des ouvrages qui incitent au djihad.
Les détenus seront déférés dans les prochains devant le Parquet de Monastir pour suspicion d’appartenance à une organisation terroriste, avant de comparaître devant le pôle judiciaire antiterroriste, a souligné la source.
Par ailleurs, il y a un mois, le ministère tunisien de l’Intérieur avait annoncé que « des informations ont fait état d’un complot terroriste menaçant la vie du président de la République, Kaïs Saïed ». Il a indiqué que « l’auteur de l’opération a été arrêté, l’arme du crime saisie et que les enquêtes sont toujours en cours ».
Vendredi 24 juin 2022, le Syndicat régional de la sécurité nationale a annoncé l’arrestation d’un élément « terroriste » qui avait poignardé plusieurs membres des forces de l’ordre dans la capitale.
En mars dernier, le porte-parole de la Garde nationale tunisienne, Houssem Eddine Jebabli, avait annoncé la découverte de 148 cellules terroristes, sans préciser la période pendant laquelle ces cellules ont été identifiées.
Il a souligné qu' »en coordination avec des pays amis, plusieurs opérations terroristes et actes de sabotage visant des pays voisins avaient été déjoués ».
Il ne faut, jamais, dormir sur les deux oreilles, parce que cette gangrène peut sévir, encore, à la moindre baisse de la vigilance. D’ailleurs, le pauvre garde-forestier qui vient d’être amputé d’une jambe par une mine artisanale, samedi à l’aube, au Jebel Chaambi, en dit long sur les possibles méfaits de cette gangrène terroriste,
F.S.