TUNIS – UNIVERSNEWS Les choses bougent du côté du Startup Act 2.0. Les startups et l’innovation sont au cœur des discussions avec les différentes parties prenantes de l’écosystème entrepreneurial tunisien. Les discussions autour de la formation du comité stratégique, entamées avec Tunisian Startups, avancent à grands pas, mobilisant acteurs de l’innovation et de la technologie ainsi que les pouvoirs publics.
Une véritable synergie entre les différents ministères a permis de travailler sur une vision mettant les startups et l’innovation au cœur du développement économique et social et de la démarche nationale.
Le Startup Act 2.0 est en cours d’élaboration et l’appel à contributions lancé à travers ce formulaire a pour but de recenser les retours des startuppeurs. Le ministère de l’Economie et de la Planification, dans le cadre de son travail pour l’amélioration du climat des affaires, a constitué une 13e task force dédiée à l’économie du savoir avec comme principale mission de travailler sur le Startup Act 2.0.
Cette task force est actuellement composée du ministère des Technologies de la communication en tant que chef de file du projet de révision de la loi-cadre des startups, le ministère de l’Economie et de la Planification comme coordinateur, l’autorité tunisienne de l’investissement (TIA) et Tunisian Startups. Il est à noter que la composition de cette task force sera élargie à d’autres membres, notamment l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Smart Capital et bien d’autres représentants de l’écosystème des startups.
Un ensemble d’initiatives a été lancé, entre l’organisation d’un conseil ministériel avec un focus sur les startups, une 13e task force au sein du ministère de l’Economie et de la Planification et le positionnement de la BCT en tant que facilitateur entre les banques et les startups. Le Startup Act 2.0 est devenu un sujet d’actualité, vu l’importance des startups et de l’innovation en tant que levier de croissance et de développement économique et social.
La Banque centrale de Tunisie, de son côté, a montré un grand intérêt à débloquer les obstacles auxquels les startups sont confrontées tels que les problèmes de financements bancaires. Elle opère actuellement aussi sur l’amendement de la loi de change qui devrait lever les entraves et faciliter l’accès des startups et des différents opérateurs économiques au marché international.
Il est à rappeler que le Startup Act, promulgué en 2018, vise à favoriser l’avènement d’un régime juridique adapté au développement économique des startups tunisiennes. Dans une logique d’amélioration continue du cadre légal des startups, l’élaboration du Startup Act 2.0 est en cours.
Actuellement, tous les acteurs clés coopèrent pour mettre en œuvre les solutions à même de répondre aux besoins des startups et créer un environnement plus durable et favorable, dans le but de dynamiser l’écosystème de l’entrepreneuriat et de l’innovation à travers un cadre juridique amélioré.
Contribuez au Startup Act 2.0 en remplissant le formulaire avant le 30 août !