TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – Des têtes commencent à tomber dans l’affaire du décès du défunt Dr Jilani Daboussi à sa sortie de prison. Certes, la justice des hommes est, parfois, fiable, mais la justice divine est un couperet sur la tête de ceux qui se croient intouchables et au-dessus des lois de ce bas monde.
La première tête à tomber est celle juge à la retraite Abdelkader Bahloul, ancien procureur général près la Cour d’appel à l’époque de Noureddine Bhiri contre qui le doyen des juges d’instruction vient de délivrer un mandat de dépôt.
Cette décision a été précédée par celle de l’incarcération d’un huissier de justice… à la retraite contre lequel le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis a émis aujourd’hui un mandat d’arrêt à son encontre, dans le cadre de l’affaire liée au décès.
Il convient de noter que le premier juge d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis, chargé de l’enquête, avait précédemment émis un mandat de dépôt à l’encontre d’une femme-médecin qui travaillait à la prison civile de Mornaguia.
Pour rappel, la Ministre de la Justice avait autorisé le parquet général près la Cour d’appel de Tunisie à prendre les mesures judiciaires nécessaires concernant les circonstances du décès de feu Jilani Daboussi, décédé quelques heures après sa sortie de prison.
D’autres rebondissements sont attendus, car il est à signaler qu’en janvier 2022, une enquête sur les circonstances du décès de Jilani Daboussi a été ouverte pour tentative de meurtre avec préméditation, torture et mauvais traitement, conformément aux articles 32, 59, 201, 202, 101 bis et 143 du Code pénal, selon le porte-parole de la Cour d’appel de Tunis et l’un des principaux accusés est le responsable nahdhaoui, Noureddine Bhiri, qui occupait le poste de ministre de la Justice, lors du décès de Jilani Daboussi.