TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – L’organisation des campagnes comme celle de la vaccination du cheptel est, une bonne initiative et elle relève de traditions alimentées, depuis l’indépendance. Toutefois, il faut dire que ces campagnes n’atteignent pas, souvent, l’efficacité escompté… et les raisons sont nombreuses, pour les énumérer. Par contre, si on parle de vaccination du cheptel contre la fièvre aphteuse et que seulement 217 358 bêtes ont été vaccinées, sur un ensemble de 2,2 millions de têtes d’ovins comptabilisés… on sent quelque chose qui ne va pas, surtout qu’on a consacré pas moins de 18 millions de dinars pour cette campagne qui a démarré le 19 février.
Les campagnes nationales de vaccination contre les maladies animales se poursuivront jusqu’au mois de mai prochain, a indiqué vendredi, la Directrice Générale des Services Vétérinaires, au ministère de l’Agriculture, Sana Kacem.
L’objectif étant de vacciner 70% du cheptel national, conformément aux standards nationaux, a-t-elle indiqué lors de la conférence de presse périodique organisée au siège du ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
Et d’ajouter que ces campagnes de vaccination ont débuté le 19 février dernier dans l’ensemble des régions de la République, précisant que ces campagnes gratuites et obligatoires, ont concerné des maladies à caractère prioritaire comme la fièvre aphteuse, la variole ovine et la rage.
Elle a mis l’accent sur l’importance de ces campagnes dont le coût atteint 18 milliards de dinars, elles sont menées par 140 médecins vétérinaires et des étudiants vétérinaires internes de l’Ecole Nationale de Médecine Vétérinaire.
S’agissant de la rage, elle a indiqué que la campagne de vaccination démarre au mois de novembre de chaque année et se poursuit jusqu’au mois de janvier de l’année d’après, à travers la mobilisation de 190 centres répartis sur tout le territoire en raison de la gravité de cette maladie.
La responsable a appelé les éleveurs à adhérer massivement, aux campagnes de vaccination pour préserver le cheptel et la santé humaine, renforcer la production animale et contribuer à réaliser la sécurité alimentaire.
La question de la vaccination du cheptel est d’une grande importance pour la Tunisie dont l’économie est basée, pour une grande partie, sur l’agriculture et l’élevage. Cela implique que c’est la communication et la sensibilisation qui manquent le plus… et qu’il est urgent de palier à ces lacunes, pour plus d’efficacité.