A l’occasion de l’avènement du mois de Ramadan, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a prononcé une allocution d’une dizaine de minutes à l’adresse du peuple tunisien.
Après l’émission des vœux, le chef de l’Etat a parlé des préoccupations de l’heure. A propos de la cherté de la vie, il a estimé que le gouvernement semble avoir pris des dispositions positives tout en émettant l’espoir qu’il y ait le suivi nécessaire afin de leur conférer l’efficacité requise.
Evoquant ensuite l’évolution de la vie politique, BCE fait le constat de l’avénement de nouveaux partis et les divisions enregistrées au sein d’autres. « Peut-être qu’il va y avoir du bon dans les deux cas.. », a-t-il commenté.
Concernant les sondages, Béji Caïd Essebsi a noté qu’ils sont trop fluctuants. « Ceux qui sont en haut du classement le matin peuvent se retrouve en bas du tableau l’après-midi », a-t-il mentionné en substance avant de relever « une donne que certains feignent d’ignorer à savoir les 600 mille ou 700 mille nouveaux inscrits sur le registre électoral et qui peuvent chambarder toutes les prévisions… ».
BCE a tenu à ajouter qu’il ne faut pas croire que tous ceux qui font de la politique doivent systématiquement présenter leurs candidatures à des élections avant d’enchaîner que parfois il faut savoir quitter la scène politique la tête haute.
Pour conclure, le président de la République affirme que la situation en Tunisie n’est pas bonne, mais au vu de ce qui se passe dans certains pays arabes dont notamment la Libye, on peut dire qu’on a évité le pire.
BCE n’a pas oublié, comme l’on s’y attendait, d’exprimer sa fierté après les derniers succès de nos forces armées et sécuritaires en éliminant trois dangereux terroristes à Sidi Ali ben Aoun, là où avaient été assassinés plusieurs de nos soldats et agents sécuritaires, ce qui prouve que du côté sécuritaires, les progrès sont significatifs.
Noureddine HLAOUI