TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT.) – Plus on avance dans le temps, plus on sent que les Tunisiens sont divisés comme jamais ils l’avaient été, avec des dissensions, des divergences et, surtout, le règne de la violence qui n’augure de rien de bon. Cette situation se reflète, à travers les échéances électorales, surtout, depuis la période d’Ennahdha, et elle n’a fait que confirmer nos constatations, avec l’arrivée des prochaines échéances électorales, pour la présidentielle… Sinon, comment expliquer que certains viennent aux menaces pour dissuader certains élus qui avaient accordé leur parrainage à candidat autre que le président de la République en exercice… ce qui est le comble !!! Et, tout cela sans qu’on bouge le petit doigt pour sanctionner ces dérapages !!!
Des députés ont appelé jeudi à mettre fin aux campagnes « de dénigrement » qui ont-ils dit, visent des membres du Parlement et du Conseil National des Régions et des Districts. Onze députés à savoir Mohamed Ali, Thabet Abed, Dhafer Sghiri, Yassine Mami, Chokri Bahri, Hamdi Ben Salah, Abderrazak Aouidet, Tahar Ben Mansour, Mokhtar Aifaoui, Messaoud Grira et Abdeljalil Héni ont fait part de « leur pleine solidarité » avec les députés visés par ces campagnes.
Les députés dénoncent toute forme de menace ou de diffamation contre « leur droit constitutionnel de parrainer des candidats. Dans le même contexte, ils ont invité le président de l’ARP et ses structures à assumer leurs responsabilités en se tenant aux côtés des députés concernés et en leur offrant la protection juridique nécessaire.
L’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) avait publié sur son portail électronique, la liste des députés et membres du Conseil National des Régions et des Districts ainsi que les membres des Conseils régionaux ayant parrainé les candidats à la présidentielle et ces derniers ont reçu des centaines de messages contenant des discours de haine et des textes de violence.