TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF – K.K.) – Selon un récent classement des pays africains les mieux préparés à l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) la Tunisie est classée 4ème et 7ème à l’échelle mondiale sur un total de 181 pays listés.
D’après ce classement élaboré par Oxford Insights, cabinet de conseil britannique spécialisé dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la transformation digitale, la Tunisie est devancée par trois pays : Île Maurice (57è à l’échelle mondiale), l’Egypte (65è) et l’Afrique du sud (68è).
La Tunisie fait mieux que le Maroc 5ème à l’échelle africaine et 87ème à l’échelle mondiale, le Kenya (6ème et 90ème), Rwanda (7ème et 93ème), Seychelles (8ème et 94è), Nigeria (9ème et 97è), Botswana (10ème et 98è). L’Algérie est classée 13ème sur le plan africain.
Toujours d’après Oxford Insights, le score moyen de l’Afrique du Nord s’élève à 38,59 points sur une échelle de 100 points contre 29,38 points pour l’Afrique subsaharienne. Les deux régions se situent en dessous du score moyen mondial qui s’élève à 44,61 points.
Le classement se base sur 39 indicateurs répartis sur trois grands piliers : « Gouvernement » ; « Secteur technologique » et « Données & infrastructures ».
L’Afrique du Sud, la Tunisie et le Maroc, le Kenya, les Seychelles, le Botswana et le Nigeria réalisent, quant à eux, leurs meilleurs scores dans le pilier « Données & infrastructures » qui englobe, entre autres, les critères de l’état des infrastructures des télécommunications, le nombre de fournisseurs de services de cloud computing, la qualité de l’accès à Internet haut débit, le coût d’accès à Internet et la disponibilité de données gouvernementales ouvertes.
Aucun pays africain n’obtient en revanche de bons scores (supérieur ou égal à 50 points sur une échelle de 100) dans le pilier « Secteur technologique » qui comprend notamment les critères du nombre d’unicornes, des dépenses publiques dans le domaine des logiciels, du nombre de diplômés dans les filières STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), des dépenses dans la recherche & développement, du niveau des compétences numériques et de la qualité de l’enseignement supérieur dans le domaine de l’ingénierie et des technologies.