TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – On ne sait plus si on doit parler d’ondées salvatrices ou pluies dévastatrices, surtout avec ce qui se passe, dans les différentes régions du pays… de la capitale, avec sa banlieue, en passant de la banlieue nord -la Marsa, la Goulette, le Kram, entre autres-, pour aller au gouvernorat de Nabeul où on n’a pas tiré les leçons du passé, pour aller à Sousse, Sfax, Kasserine, Kairouan et autres régions où les dégâts ont été importants.
L’ingénieur à l’Institut national de météorologie, Hamza Saad, a signalé que d’importantes quantités de pluie ont été enregistrées hier, lundi 23 septembre 2024, dans plusieurs gouvernorats, notamment à Nabeul, Zaghouan, Sousse, Monastir et Gafsa. Les quantités les plus élevées ont été enregistrées à Sousse, où elles ont atteint 102 mm à Bachachma de la délégation de Kondar et 54 mm à Sousse Nord.
Saad a ajouté, dans une déclaration à la radio nationale, que les pluies éparses devaient se poursuivre dans les régions du Cap Bon et sur la côte, soulignant que l’efficacité des effets météorologiques diminueraient progressivement. Toutefois, la situation n’avait pas été sous contrôle des commissions de lutte contre les catastrophes naturelles qui manquaient de moyens et de logistique pour faire face à ces phénomènes naturels.
Les intempéries étaient tellement fortes et dévastatrices que certains gouvernorats, notamment Sousse et Nabeul ont été acculé à suspendre les cours dans tous les établissements scolaires, ce qui aurait pu être, aussi, le cas, dans beaucoup d’établissements du Grand Tunis, en particulier à la Marsa, la Goulette et le Kram.
Le malheur est que toutes les municipalités concernées n’ont pas tiré les leçons du passé et se sont contentées de colmater les brèches, dans l’espoir que les dégâts seraient moindre… Malheureusement, ce ne fut pas le cas, et ces pluies « salvatrices » ont dévoilé les grandes lacunes et insuffisances de l’infrastructure de base, toujours incapables de supporter le minimum possible.