Notre collègue, Sofiène Ben Farhat, réputé pour sa fibre culturelle et artistique, a fini par concrétiser sa passion en montant un spectacle qui a retenu l’attention et a fait l’unanimité quant à sa valeur et à son apport à la scène culturelle.
Pour immortaliser ce moment de grand bonheur, notre collègue, Séjir Chebil a publié, hier 17 mai 2019 sur sa page officielle Facebook, un bref compte-rendu critique tellement pertinent que nous avons jugé utile et opportun de publier ledit texte dans son intégralité :
« La plupart de ses fans ne lui connaissaient pas cette facette, habitués qu’ils sont à ses chroniques politiques souvent virulentes, mais o combien pertinentes à la radio ou à la télé, et pourtant l’art au sens large, reste sa vocation première. Ce fils du Rbat comme il aime se définir, a réussi, la première, de sa comédie musicale : « les années folles », donnée hier soir, à la Cité de la culture.
Le public, nombreux et complice, a apprécié cette immersion dans le « kafichanta »d’antan, comprenez fin des années 20 début des années 30. Tour à tour, nous eûmes droit aux meilleures cantatrices de l’époque : Fathia Khairi, Habiba Msika, Chafia Rochdi, Hassiba Rochdi, et j’en oublie, savamment interprétées, et chantées par une pléiade de jeunes femmes au charme indescriptible…
Côté « Taht essour », les ténors : Abderazak Karabaka, Ali Douaji, Hedi Labidi, Mahmoud Bourguiba, Jalel Eddine Naccache, et l’immense Mustapha Khraief, nous ont charmé, par le verbe, la verve, l’humour, et leur vaste culture littéraire et artistique, à faire pâlir de jalousie, les incultes qui se pavanent actuellement tels des coqs, ignorant la fange qui recouvre leur égo, pardon… sabots.
Tout ceci gracieusement mené par des acteurs dont la maîtrise du sujet, le dispute à une interprétation, et une chorégraphie, pour le moins digne du répertoire de ces grands noms, ayant marqués la vie artistique de l’époque ».
Ainsi, Sofiène Ben Farhat prouve qu’il est un homme de parole et déterminé à mettre en pratique ses idées, ses visions et, surtout, ses passions.
Noureddine H.