- Ils étaient tous là : les Seifeddine Makhlouf, Raouf Ayadi, Samir Ben Amor et Habib Ellouz pour faire le procès du plus grand symbole de la Nation !
Comme l’on s’y attendait, le procès organisé par l’Instance de Sihem Ben Sedrine à propos du meurtre de Salah Ben Youssef depuis 1961, a complètement déraillé en prenant une tournure autre que celle strictement judiciaire.
Pire encore ! Il a été complètement récupéré par une bande d’avocats et de politiciens connus pour leur défense à outrance des extrémistes et des terroristes jihadistes de Daêch et d’Al Qaïda. C’est ainsi qu’on a constaté la présence de Raouf Ayadi, réputé pour ses « hallucinations » ramenant tout au « Mossad », Seifeddine Makhlouf, réputé pour ses propos violents et diffamatoires lancés à tort et travers comme ce fut le cas lors de la ténébreuse affaire de l’Ecole mystérieuse de Regueb lorsqu’il avait menacé le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, sachant que ce même Makhlouf devait passer le Conseil de discipline de l’Ordre des avocats depuis quatre mois, mais il ne l’a pas été par on sait quelle grâce !
Nous avons noté la présence à la même audience du CPRiste, Samir Ben Amor, sans oublier celle de Habib Ellouz, notoirement réputé pour ses prises de positions radicales en faveur des salafistes jihadistes et en faveur de l’enrôlement de nos jeunes pour aller combattre en Syrie.
Il faut dire que le procès n’a nullement une valeur didactique, mais carrément, une dimension purement politique. Il faut dire que le fait qu’il soit le produit d’une décision de l’instance de Sihem ben Sedrine, le procès a été biaisée d’entrée et ne pouvait se hisser au rang d’un simple fait de justice. Tout le reste n’est que balivernes…
Ceci sans parler de la présentation erronée des faits pour ce procès, dans le sens où on a omis de dire que comme le confirment, les historiens à partir de documents écrits, Salah Ben Youssef reconnaissait qu’il avait planifié d’assassiner le Leader Bourguiba même lorsqu’il était président de la République Tunisienne.
Bien entendu, cela n’autorise point une liquidation physique, mais il est évident que le contexte était très particulier. Et le procès s’est avéré, finalement, une manière machiavélique de dénigrer le « Zaïm » et de porter atteinte à un Symbole de toute une Nation
Et franchement, la question qui se pose avec insistance : Comment la famille Ben Youssef a accepté que des avocats et des politiciens connus pour implication avec les mouvements extrémistes salafistes, jihadistes et terroristes soient les défenseurs de feu Salah Ben Youssef ?! Une explication est attendue de la part de la famille ben Youssef, car cela touche à la réputation, à la dignité et à la mémoire du défunt.