Tunis – UNIVERSNEWS (MONDE) – Le gouvernement du président américain Joe Biden a décidé de maintenir Hay’at Tahrir al-Sham (Instance de libération d’Al-Cham) comme organisation terroriste pour le reste de son mandat de deux semaines, laissant ainsi la « décision décisive » concernant le groupe et le chef de la nouvelle administration en Syrie, Ahmed Charaa, à la prochaine administration dirigée par Donald Trump, selon trois responsables américains proches du dossier.
Selon le Washington Post, la désignation de Hay’at Tahrir al-Cham comme organisation terroriste constitue un obstacle majeur à la viabilité économique à long terme de la Syrie. Mais les responsables américains ont déclaré que le nouveau gouvernement devrait prouver qu’il n’est pas lié à des organisations terroristes, notamment à Al-Qaïda, avant que cette classification puisse être levée.
Un haut responsable américain a déclaré : « Les actions seront plus éloquentes que les mots », faisant référence aux inquiétudes persistantes de Washington concernant « l’inclusion de combattants étrangers à des postes au sein du ministère syrien de la Défense ».
Le président élu Donald Trump a nommé des ennemis radicaux de l’extrémisme à des postes élevés à la Maison Blanche, notamment Sebastian Gorka au poste de directeur principal de la lutte contre le terrorisme et Michael Waltz au poste de conseiller à la sécurité nationale, laissant à Trump la décision de « désigner un terroriste »… ce qui augure que les sanctions américaines majeures imposées à la Syrie vont encore durer pour un certain temps, au moins.
Bien que l’administration Biden ait maintenu la qualification de l’organisation Hay’at Tahrir al-Cham dans la case du terrorisme, le gouvernement américain a assoupli de nombreuses restrictions imposées à la Syrie dans le but de stimuler la reprise du pays et d’établir les bonnes intentions avec le gouvernement intérimaire syrien.
