
Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – Les syndicats de la santé publique ont décidé de lancer une série de mouvements de protestation contre les récentes décisions de justice condamnant un pharmacien, un ancien directeur général et le directeur de la maintenance du Centre d’obstétrique et de néonatalogie de la Rabta, à dix ans de prison dans ce qui est devenu connu sous le nom de « l’affaire des nourrissons ».
Hassan Mezni, secrétaire général de l’Union générale de la santé, a expliqué dans un communiqué de presse que ces décisions sont « dures et injustes », estimant que «le verdict fait porter la responsabilité au personnel médical, pharmaceutique et administratif, alors que c’est l’autorité de tutelle qui est la première responsable des violations graves commises».
Il a souligné qu’une journée de colère sera organisée le jeudi 17 avril devant le ministère de la Santé, suivie d’une grève générale dans le secteur de la santé le jeudi 24 avril 2025, avec la participation de toutes les structures syndicales du secteur de la santé, notamment les médecins de santé publique, les dentistes et les pharmaciens des hôpitaux universitaires, tout en exigeant des réformes radicales et rejetant l’idée de jouer les « boucs émissaires »