
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Il est clair que certaines parties françaises de l’extrême droite et, même, de la droite proche du président Emmanuel Macron ne voient pas d’un bon œil le climat d’entente entre leur pays et l’Algérie et font tout le nécessaire, à contre-courant de la volonté de Macron, pour ternir l’ambiance.
Une nouvelle affaire vient de voir le jour avec le placement en détention provisoire en France d’un de ses agents consulaires, soupçonné d’implication dans l’enlèvement de l’influenceur algérien Amir Boukhors sur le sol français, fin avril 2024.
Alger a exprimé sa « forte protestation » et le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que « cette nouvelle évolution, inacceptable et injustifiée, est de nature à nuire aux relations algéro-françaises », soulignant sa détermination « à ne pas laisser cette question sans conséquences ».
Trois hommes, dont l’un travaille au consulat d’Algérie en France, ont été inculpés vendredi à Paris, soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement de l’influenceur et figure de l’opposition algérien Amir Boukhors fin avril 2024 sur le sol français.
Les trois hommes sont poursuivis pour arrestation, enlèvement et détention arbitraire en lien avec un complot terroriste, a rapporté samedi le parquet national antiterroriste. Ils sont également accusés de participation à un complot terroriste criminel, selon l’AFP.
Amir Boukhors, alias « Amir DZ », est un influenceur algérien de 41 ans qui vit en France depuis 2016. L’Algérie a demandé son extradition pour qu’il soit jugé et avait émis neuf mandats d’arrêt internationaux contre lui, l’accusant de fraude et de crimes terroristes. En 2022, la justice française avait refusé de l’extrader et l’asile politique lui est accordé en 2023.