
Tunis, UNIVERSNEWS (Loisirs) – La pêche à la ligne est la technique la plus utilisée par les pêcheurs en Tunisie. C’est normal, c’est facile et super accessible ! Elle peut se pratiquer partout où il est permis de pêcher : sur un quai, sur le bord d‘un rivage et, bien sûr, dans une embarcation. Cette pêche à la ligne appelée surfcasting, ne nécessite ni ne permis ni bateau. Le pêcheur est positionné en bord de mer sur une plage, une digue ou des roches et lance sa ligne devant lui à l’aide d’une grande canne… Les plages sableuses comme rocheuses tunisiennes accueillent bien du monde chaque jour.
Des pêcheurs à la ligne, éparpillés çà et là, sont présent, parfois, jusqu’au crépuscule, le moulinet tendu, le regard fixé sur l’horizon, à attendre qu’un poisson mord à l’hameçon. Le plaisir de sortir du poisson au bout de sa canne et le bonheur de se retrouver au bord de l’eau. Voici ce qui amène la jeune Natacha Trounoa, chaque weekend, à aller à la pêche. Une passion qui cultive la patience pour cette russe qui réside en Tunisie.
« Depuis que je suis en Tunisie, je voyais les gens partir à la pêche et je me demandais où est le fun de rester des heures à contempler la mer, contre une promesse de quelques poissons. Aujourd’hui, je me réjouis en rentrant avec une bonne prise. En plus, la pêche m’offre l’occasion de prendre du temps et de s’éloigner d’une vie bien remplie et mouvementée. Pêcher est excellent pour la relaxation, le développement des capacités d’adaptation, de concentration, l’apprentissage actif, la création de contacts sociaux, aident à maintenir une santé mentale positive. La technique est simple. Il vous suffit de jeter votre ligne et de la laisser couler au fond de l’eau puis de répéter le mouvement autant de fois que cela vous chante. Cette technique permet d’appâter le poisson par le mouvement. Si le poisson mord, tu peux le remonter lentement et tout en douceur »
Étant passionnée par la pêche et adorant les défis, c’est tout naturellement que Natacha s’est mise à la compétition. Je pense d’ailleurs être une compétitrice dans l’âme. « Pouvoir se mesurer à d’autres personnes partageant la même passion m’a toujours procuré des poussées d’adrénaline. Afin de pouvoir me mesurer à l’élite nationale et internationale, je suis rentré dans la compétition et étant russe, j’ai décidé de prendre part au 8ème Trophée international de surfcasting «Poisson d’Avril» à Hammamet qui regroupe 300 compétiteurs de la Tunisie, l’Algérie, la Turquie, la Libye, la France, la Hollande et l’Italie du 1 au 3 mai 2025 à Yasmine Hammamet.
Ce sont justement dans de tels moments qu’il ne faut surtout pas baisser les bras car tout se joue alors au gramme près. Il ne faut rien lâcher ! Lors de certaines compétitions, il faudra plusieurs kilos de poissons alors qu’à d’autres, atteindre uniquement un kilo sera largement suffisant. Quel que soit son niveau, on apprend toujours énormément en compétition. Ainsi, même un très bon pêcheur découvrira des techniques différentes employées par d’autres pêcheurs et des choix de stratégies qui pourront lui être utile à l’avenir. Ce type de comparaisons aide à progresser et ces expériences répétées font qu’on se perfectionne au fil du temps. Avec de la détermination et de la volonté, il est alors possible de vivre de très belles aventures », dit-elle.
«Ce tournoi d’Hammamet est également l’occasion de rencontrer les meilleurs clubs du monde. Ce qui fait toujours progresser ! Ce type de tournoi demande une préparation minutieuse et une grande détermination. Je suis prête mentalement pour défendre les couleurs de la Russie. C’est une expérience fantastique à vivre en Tunisie » Organisé par le Club de pêche Sportive de Sfax, cet événement est ouvert à tous les esprits facétieux qui aiment se lancer des défis amusants tout en rassemblant la communauté dans un esprit festif. (M.S)