
Tawfik BOURGOU
- Les églises évangélistes ont le plus encouragé leurs subsahariens à envahir la Tunisie et à s’y établir en viol des lois et de façon massive
- Les colons subsahariens sont financés directement par des fonds provenant d’Europe et des Etats-Unis par les églises évangéliques, versés via Western Union
- Les banques et les structures financières tunisiennes acceptant de délivrer les mandats à des subsahariens sans documents seraient des complices de la colonisation du pays
- Sur plus de 193 pays membres de la FIFA, sur des millions de clubs dans la planète, le « Kafil » américain n’a jeté son dévolu que sur la Tunisie et sur ce club spécialement
- Le football, a le potentiel de faire imploser un pays, le laisser à des aventuriers et des intérêt étrangers est pleine de dangers
TUNIS – UNIVERSNEWS Il y a trois ans, nous avons publié une tribune dans laquelle nous avions souligné la collusion entre la mafia de l’implantation des peuples subsahariens en Tunisie et les églises évangélistes américaines qui pullulent dans les pays d’où sont originaires les subsahariens qui projetaient de coloniser Tunisie. Nous avons montré que les églises évangélistes sont présentes au Cameroun, en Côte d’Ivoire et en RDC, les pays qui ont le plus encouragé leurs citoyens à envahir la Tunisie et à s’y établir en viol des lois et de façon massive.
Rappelons-nous les menaces du camerounais évangéliste lui-même, président de la fameuse association des camerounais implantés en fraude en Tunisie avec une cellule de colonisation active par ville. Cette association comme les colons subsahariens sont financés directement par des fonds provenant d’Europe et des Etats-Unis par les églises évangéliques, versés à des récipiendaires subsahariens via la messagerie financière Western Union.
Nous accusons cette dernière d’être le bras séculier du projet de colonisation subsaharienne de la Tunisie. D’ailleurs les banques et les structures financières tunisiennes acceptant de délivrer les mandats à des subsahariens sans documents seraient des complices de la colonisation du pays. Leur responsabilité peut être engagée à tout moment et elle le sera. Car il s’agit d’une infraction imprescriptible. Nous y reviendrons en temps et en heure.
Le prêtre évangéliste américain dont les méfaits ont été soulignés par nombre de citoyens vigilants a été exfiltré sur injonction américaine, lui et sa famille. Ça nous donne une satisfaction partielle. Il subsiste d’autres pseudo-communautés religieuses qui aspirent à installer des subsahariens en Tunisie qu’il faudra expulser du pays. Leur présence n’a rien à voir avec la liberté religieuse, il s’agit d’une croisade. Mais il n’y a pas que le côté religieux qui a intéressé de mystérieux activistes américains en Tunisie.
Un autre américain est apparu soudainement dans le paysage, claquettes aux pieds, tatoué et prétendument converti, parlant français et baragouinant un arabe approximatif. Son domaine est le sport et spécialement le football. Sans crier gare, il fait irruption au chevet d’un club qui était alors en perdition sur intercession d’un ancien président de ce club. C’est ce que la légende raconte. La vérité est certainement ailleurs, dans une zone claire-obscure entre la mission et le ciblage. Les spécialistes comprendront !
Sur plus de 193 pays membres de la FIFA, sur des millions de clubs dans la planète, il n’a jeté son dévolu que sur la Tunisie et sur ce club spécialement. Avouons que le hasard a une précision de GPS, digne des meilleurs guidages analytiques d’officines et autres services de renseignements. Nous y reviendrons au moment opportun, spécifiquement sur le personnage lui-même.
L’homme s’est autoproclamé sponsor, dépense sans compter, non seulement pour le « club de son cœur » dont il ignorait l’existence il y a deux ans à peine, mais promet des contrats de sponsoring à d’autres clubs engagés dans la même compétition, de préférence des clubs eux aussi en perdition financière et sportive.
Voilà que soudain, ce qui n’était qu’une péripétie « pseudo-sportive », est devenue une affaire politique. On s’aperçoit aussi, que le club dont le sponsor est un énigmatique américain, apparu dans le décor aussi soudainement que l’évangéliste expulsé, dispose d’un député à l’Assemblée nationale, qui le défend bec et ongle dans des termes pour le moins dangereux pour la paix civile.
Mais l’honorable député semble avoir omis de souligner un point fondamental qui pose un problème crucial. Elle qui défend le droit, ne semble pas s’être aperçue que le sponsor en question a une relation avec le « club de son cœur » qu’on peut considérer comme une « gestion de fait » d’un club sportif. Ce qui est interdit par le droit tunisien dont elle est un des gardiens. Les dernières déclarations du fameux « Kafil », son statut au sein du club sont en contradiction avec le droit sportif tunisien.
Sa présence sur les plateaux de télévision, ses relations avec les médias, l’article assez long et « bizarre » qui lui a été consacré par le Journal français, Le Monde, dépassent ce qu’une analyse juridique pourrait qualifier « d’activité normale et habituelle d’un sponsor sportif ».
D’un point de vue juridique, la véracité de son activité économique en Tunisie et ailleurs, pouvant générer un flux financier en capacité de financer à fonds perdus un club sportif, sans capacité de démonstration d’un retour sur investissement, a de quoi interroger elle aussi.
Ce « Kafil », comme l’évangéliste, n’est protégé d’une investigation que par son passeport, sa nationalité américaine et la pression ainsi que la protection de l’Ambassade des Etats-Unis à Tunis. S’il n’était pas Américain, il n’aurait jamais pu bénéficier d’une telle mansuétude étant en dehors des règles communes du droit organisateur des activités sportives en Tunisie que nous avons pris le temps d’examiner en long et en large.
Soulignons d’abord que la qualification de « Kafil » est inexistante dans le droit du sport en Tunisie et ailleurs, et à fortiori, le terme est inexistant dans la terminologie et le lexique du droit organisant les clubs professionnels en Tunisie, du droit économique tunisien dans sa globalité.
S’il n’était que sponsor, comment expliquer alors que son action déborde le cadre du sponsoring et allant jusqu’à la gestion de fait du club ?
Nous concluons donc que la qualification de « Kafil » semble avoir été créée sur mesure pour cet homme sorti de nulle part. Le ministère de la jeunesse et des sports, délégant à la FTF de la gestion du football, cette dernière, délégant à la ligue de football professionnel l’organisation du championnat se doivent d’éclaircir, sur la base du droit tunisien existant, le vrai statut du « Kafil » et si d’autres clubs peuvent eux aussi, dans un souci d’égalité des droits et des chances, disposer de « Kafil » étranger, aussi présent dans la gestion des clubs.
Ce qui est reconnu à un club devrait être reconnu aux autres. C’est la règle.
Nous nous interrogeons encore sur l’étrange coïncidence de l’intérêt d’américains pour la religion, le football et l’implantation de peuples subsahariens en Tunisie, des voies parallèles d’ingérences, mais qui peuvent se croiser à un moment ou un autre. D’ailleurs l’affaire de l’Américain n’est pas la seule qui interroge. D’autres nationalités nous interrogent, notamment les Iraniens et même des autorités de pays pas trop loin.
Ainsi, à titre d’exemple, de quel droit nomme-t-on un étranger, un Algérien à la tête de l’administration de l’arbitrage? Au bout de presque soixante-dix ans d’indépendance la vassalisation de la Tunisie par l’Algérie, dans tous les domaines, confine à la mise sous tutelle et devient inacceptable. Un protectorat footballistique quand la Tunisie a précédé l’Algérie, y compris dans une présence en coupe du monde de football. S’il avait été européen, on aurait entendu des cris et des vociférations, mais dans le cas d’espèce, tous ont baissé la tête. Nous sommes contre la présence du Kafil, et contre la présence d’un Algérien à la tête de l’arbitrage. Si un pays n’est pas en mesure d’organiser un championnat de football au bout de 70 ans d’indépendance, c’est que le faille est ailleurs.
Il y a trois ans ont été parmi les rares à souligner le caractère organisé, selon une structure militaire de l’invasion subsaharienne de la Tunisie. Nous avons pu participer à l’ouverture du débat et à l’alerte.
Aujourd’hui nous avons décidé de poser la question de l’étrange apparition du « Kafil » et de sa trop insistante présence dans le football en tangentant la politique. Le football, a le potentiel de faire imploser un pays, le laisser à des aventuriers et des intérêt étrangers, comme ont été laissées les frontières et l’implantation des populations subsahariennes à des associations, qui une fois leurs missions accomplies, celle de détruire le pays le plus homogène antérieurement de l’Afrique, ont disparu du paysage.
L’affaire du Kafil déborde le sport et le football, c’est une question de sécurité nationale, comme celle de l’invasion subsaharienne du pays. C’est désormais une question centrale pour nous, nous allons la suivre.
T.B.
Politologue