Adel Brinsi, membre de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) chargé de la communication, a déclaré que l’utilisation, par certaine parties, des conditions économiques, sécuritaires et régionales comme prétexte pour reporter les élections législatives et présidentielle, ne devra, en aucun cas entraver le travail l’instance. Celle ci a déjà fixé un calendrier des principales échéances électorales conformément à la loi.
Joint, ce matin de dimanche 16 juin 2019 par l’agence TAP, il a assuré que l’instance est prête pour les élections. D’ailleurs, a-t-il argué, la situation générale dans le pays n’est pas pire que celle de 2014. Brinsi a ajouté que le report ne doit avoir lieu qu’en cas de danger menaçant la paix et la stabilité du pays.
Il n’a toutefois pas nié l’existence de problèmes au sein des municipalités, estimant que si le phénomène de dissolution des conseils municipaux prend de l’ampleur, l’instance alors la décision idoine pour empêcher la déstabilisation du processus électoral législatif et présidentiel.
Sur le même sujet, Adel Brinsi considère que l’amendement le la loi électorale n’est pas « opportun » sur le plan moral et politique d’autant qu’il est inapproprié en termes de timing.
Samedi, l’ISIE a annoncé la fin de l’opération d’inscription dans le registre électoral pour les prochaines échéances.