Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – La crise libyenne est entrée dans une nouvelle phase très dangereuse, après l’assassinat du milicien Ghniwa Al-Kikli. Les circonstances de l’assassinat sont entourées de mystère car il s’est produit lors d’une réunion à laquelle participaient les dirigeants de plusieurs milices libyennes. Ghniwa Al-Kikli, qui était craint de tous, représente la population de Tripoli dans le monde des milices libyennes.
Cela implique que ces milices ne resteront pas silencieux et les bras croisés, face à l’assassinat, comme en témoigne actuellement le grand nombre de Tripolitains qui se rassemblent sur la Place Rouge. En outre, la navigation aérienne a été placée sous surveillance, et un avion à destination de la Tunisie et un autre à destination de la Jordanie ont été empêchés de décoller. Avec l’assassinat de Ghniwa al-Kikli, la guerre des milices dans l’est de la Libye prend une tournure qui entraîne la Libye vers l’inconnu.
Un piège ???
Le commandant de l’Appareil de soutien et de stabilité du Conseil présidentiel, Abdul-Ghani al-Kikli, connu sous le nom de « Ghniwa », a été tué lundi soir au quartier général de la 444e brigade de combat dans la zone militaire de Tripoli. La raison de sa présence là-bas est inconnue, tout comme le fait de savoir s’il a été attiré ou s’il participait à une réunion.
Le ministère de l’Intérieur du « gouvernement intérimaire d’unité nationale » a appelé tous les citoyens de Tripoli à «rester chez eux et à ne pas sortir, pour leur propre sécurité». L’aéroport de Mitiga a également été évacué et des avions civils ont été transférés vers l’aéroport de Misrata par mesure de précaution, dans un contexte d’escalade des tensions dans la capitale, Tripoli.
