
Tunis, UNIVERSNEWS (Politique) – Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a publié une déclaration concernant les développements douloureux et accélérés qui ont eu lieu à Tripoli (Libye).
La déclaration a renouvelé le rappel des liens historiques entre la Tunisie et la Libye et la préoccupation de la Tunisie face à la situation libyenne actuelle, avec la crainte d’un glissement supplémentaire vers la violence et la prévalence du langage des armes. Il souligne que la Tunisie est disposée à accueillir un dialogue entre les parties, sous la supervision des Nations Unies, pour surmonter cette situation.
Une démarche positive de la diplomatie tunisienne, d’autant plus que la Tunisie avait déjà accueilli des rencontres similaires, dans le passé. La question est cependant de savoir comment les parties libyennes réagiront à l’invitation tunisienne ?
Entretemps, la situation s’envenime de jour en jour en Libye, surtout après les déclarations du Haut Conseil d’État libyen qui a estimé que le gouvernement d’unité nationale, dirigé par Abdul Hamid Dbeïbah, avait perdu sa légitimité politique, juridique et populaire et ne représentait plus la volonté du peuple libyen. En conséquence, il est considéré comme un gouvernement illégitime et ne peut pas continuer à exercer ses fonctions. Il a appelé toutes les parties locales et internationales à respecter la volonté du peuple libyen et à « soutenir la voie pacifique et constitutionnelle qui répond aux aspirations des citoyens au changement et à la stabilité ».
En parallèle, les divisions se sont instaurées dans le gouvernement Dbeïbah, surtout que cinq ministres ont annoncé leur démission en signe de protestation contre la politique du Premier ministre et en soutien au peuple libyen, qui manifeste par milliers dans les rues de la capitale, Tripoli (Notre photo), exigeant la chute du gouvernement d’unité et la formation d’un nouveau gouvernement unifié.