
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Chaque année, les spéculateurs se frottent les mains pour les occasions propices qui leur sont offertes pour s’enrichir sur le dos du pauvre citoyen… alors que les structures concernées n’arrivent pas à juguler le fléau… et c’est toujours la même rengaine, puisqu’elles ne proposent des solutions que d’une manière trop tardive et qui ne permet pas de mettre en place des mécanismes de dissuasion… et c’est, encore une fois, le citoyen qui paie la facture salée !!!
C’est le cas, pour la vente des moutons pour l’Aïd Al Idha, avec l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) qui vient d’appeler les éleveurs à se rendre auprès de l’union locale ou régionale la plus proche pour obtenir une carte professionnelle d’agriculteur, qu’ils pourront présenter sur la route et dans les points de vente. Ceci vise à garantir la sécurité et la réglementation stricte du processus de vente de l’Aïd Al Idha.
Le syndicat a appelé tous les agriculteurs qui envisagent de vendre des animaux de sacrifice sur les marchés à les promouvoir dans des points de vente organisés pour assurer leur sécurité et la protection de leurs troupeaux.
Le président de l’UTAP, Midani Dhaoui, avait précédemment confirmé une pénurie importante dans le cheptel ovin. Il s’attend à ce que le prix d’un mouton dépasse cette année les 1.000 dinars pour un poids net ne dépassant pas 20 kg de viande. Il a expliqué que le prix du kilo de viande d’agneau se situe actuellement entre 52 et 56 dinars, dans un contexte de hausse continue des prix.
De son côté, le président de la Chambre nationale des bouchers, Ahmed Lamiri, a confirmé que les prix des moutons de l’Aïd sont déraisonnablement élevés et exagérés, cette année.
Dans des déclarations précédentes, Lamiri a décrit les prix comme « exorbitants, inimaginables et inconsidérés». Il a déclaré : «Les prix actuels, qui varient entre 1 200 et 1 300 dinars ou plus par mouton (avec une moyenne de 12 kg), sont inacceptables sur le terrain»