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LES DOSSIERS D’UNIVERSNEWS – Intermédiaires en Bourse: Petit nombre d’acteurs… et une foule de figurants pour des miettes!!!

by Univers News
19 mai 2025 14:00
in A la une, FINANCES
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LES DOSSIERS D’UNIVERSNEWS - Intermédiaires en Bourse: Petit nombre d’acteurs… et une foule de figurants pour des miettes!!! | Univers News
  • Paradoxe du Marché financier tunisien : Trop d’intermédiaires pour un petit marché
  • Des intermédiaires aux faibles volumes qui peinent à dégager des revenus stables et conséquents
  • Intermédiaires dormants : une fragmentation et une faiblesse de moyens qui empêchent de développer des services innovants ou spécialisés
  • L’affaire TSI : un signal d’alarme pour la place financière qui impose une refonte indispensable vers un marché des intermédiaires sain et compétitif
  • Une inactivité apparente de certains intermédiaires peut masquer des risques latents pour la stabilité de l’écosystème financier

TUNIS – UNIVERSNEWS Toutes les parties trouvaient leurs comptes et ceux qui sont impliqués ne s’en plaignent pas, ayant la possibilité d’exploiter toutes les failles laissées par des règles de gestion du marché financier tunisien désuètes… et, voilà que l’impensable arrive avec le ciel qui nous tombe sur la tête.

Pourquoi n’a-t-on pas cherché à éviter la catastrophe, surtout que le pays dispose des compétences nécessaires pour le faire ? Tout simplement, parce que, dans un système gangréné, chacun peut espérer obtenir sa part du gâteau… et, pourtant, tout le monde sait qu’il y a, toujours, une fin pour toute dérive !!!

Le marché financier tunisien évolue à un rythme modéré, mais une question dérangeante persiste :

Pourquoi autant d’intermédiaires boursiers sur une place aussi étroite ? Avec près de 20 intermédiaires agréés par le Conseil du Marché Financier (CMF) pour à peine 80 sociétés cotées, la densité d’intermédiaires est anormalement élevée.

À cela s’ajoute un autre facteur limitant la dynamique du marché : le nombre très restreint d’introductions en Bourse et d’émissions obligataires, qui freine le renouvellement et l’élargissement de l’offre financière disponible.

À titre de comparaison, le marché marocain, bien plus actif en volume et en capitalisation, ne recense qu’un nombre équivalent d’intermédiaires mais bénéficie d’une meilleure diversité et régularité dans ses opérations d’émission. Ce déséquilibre structurel soulève des interrogations de fond sur l’efficacité et la viabilité du modèle tunisien.

Moins d’intermédiaires pour un marché plus efficace

Les chiffres publiés par la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT) révèlent une réalité frappante : chaque année, 3 à 4 intermédiaires seulement –parmi lesquelles Tunisie Valeurs, MAC SA et BNA Capitaux– captent plus l’essentiel des volumes échangés sur la place (plus que 65%).

Cette concentration extrême illustre un marché où l’essentiel des transactions est dominé par un petit cercle d’intermédiaires bien établis, bénéficiant de ressources, d’expérience et de réseaux clients solides.

En parallèle, une vingtaine d’autres opérateurs doivent se partager les miettes restantes, ce qui engendre plusieurs conséquences lourdes pour le secteur :

  • Marge financière insuffisante : Ces intermédiaires aux faibles volumes peinent à dégager des revenus stables et conséquents, ce qui limite drastiquement leur capacité à investir dans des infrastructures modernes ou à recruter des talents compétents.
  • Offre peu différenciée : La fragmentation et la faiblesse des moyens empêchent ces acteurs de développer des services innovants ou spécialisés. En conséquence, la majorité propose des prestations standardisées, sans valeur ajoutée distinctive.
  • Retard dans la digitalisation : Le manque de ressources freine les investissements technologiques indispensables à la création de plateformes de trading en ligne performantes, conviviales et sécurisées.

Pour dynamiser le marché financier Tunisien, une politique volontariste de consolidation, de soutien à l’innovation et d’encouragement à la concurrence saine paraît indispensable.

Des interrogations fondamentales nécessitant des réponses

Dans un contexte où la majorité des volumes de transactions est concentrée sur quelques acteurs majeurs, une part importante des intermédiaires agréés restent inactifs ou très peu actifs, parfois pendant des mois voire des années. Cette situation soulève un questionnement fondamental :

Comment ces intermédiaires parviennent-ils à maintenir leur agrément et à couvrir leurs coûts opérationnels malgré une exploitation en berne ? Quels modèles économiques cachés permettent leur survie ?

Ces questions méritent d’être posées, d’autant que cette inactivité apparente peut masquer des risques latents pour la stabilité de l’écosystème financier.

Plusieurs facteurs expliquent cette survie paradoxale des intermédiaires peu actifs :

  • Coûts réduits : en limitant leur organisation au strict minimum, certains intermédiaires réduisent leurs frais fixes pour rester à flot malgré des volumes faibles.
  • Revenus complémentaires : d’autres compensent par des activités annexes comme le conseil financier ou la gestion d’actifs hors Bourse.
  • Maintien stratégique de l’agrément : conserver l’agrément CMF constitue un actif précieux, utile pour une revente, une fusion ou une relance future.
  • Pratiques risquées : certains acteurs peuvent adopter des comportements douteux, exploitant leur position pour générer des revenus au détriment de la transparence et de la confiance, comme l’a révélé le scandale TSI.


Situation fragile et risques latents

Cette situation fragile et complexe pose un risque latent pour la stabilité et la réputation du marché tunisien.

Cette prolifération d’intermédiaires dormants a des conséquences négatives sur l’ensemble du marché :

  • Elle contribue à une fragmentation des volumes, réduisant la rentabilité de tous les acteurs.
  • Elle complique la surveillance réglementaire, diluant l’attention des autorités sur les intermédiaires réellement actifs.
  • Elle freine la concentration nécessaire pour financer l’innovation et la digitalisation.
  • Elle peut nuire à la réputation du marché en alimentant les doutes sur la fiabilité et la gouvernance des acteurs.

Pour toutes ces raisons, la question de la viabilité économique réelle des intermédiaires agréés doit être sérieusement prise en compte dans la réflexion sur la réforme du secteur, afin d’instaurer un environnement plus sain, compétitif et attractif.

⚠️ Un signal d’alarme et l’ampleur des dégâts

L’affaire TSI a révélé l’ampleur des dérives possibles lorsqu’un intermédiaire peu actif échappe à une surveillance soutenue.

En dépit de son poids négligeable dans les transactions, cette intermédiaire a été impliquée dans un scandale financier majeur, mettant en lumière des défaillances graves en matière de gouvernance, de contrôle interne et de protection des clients.

Ce précédent jette une lumière crue sur le risque systémique que peuvent représenter certains opérateurs dormants :

A défaut de rentabilité commerciale, certains pourraient être tentés par des pratiques douteuses pour assurer leur survie.

Repenser le modèle : des réformes nécessaires et urgentes

Pour remédier à ce déséquilibre structurel, il devient impératif d’engager une réforme progressive mais déterminée du secteur des intermédiaires en Tunisie.

Cela passerait d’abord par une consolidation du marché, favorisant les fusions entre acteurs fragiles ou inactifs afin de créer des entités plus solides, mieux capitalisées et capables d’investir dans l’innovation.

C’est vrai qu’une consolidation est souhaitable, mais l’enjeu va bien au-delà. L’essentiel est de redonner du poids au marché financier et donc à la finance directe, en renforçant sa capacité à refinancer l’économie, à soutenir la recapitalisation des entreprises et à répondre efficacement à la problématique croissante de la transmission d’entreprise. C’est précisément dans ces rôles que le marché financier doit pleinement assumer sa mission de levier stratégique pour la croissance.

Le redéploiement d’un marché dynamique et structuré permettrait non seulement de mobiliser davantage l’épargne nationale, mais aussi de catalyser l’investissement productif et d’assurer une meilleure allocation des ressources financières dans l’économie réelle

Parallèlement, les autorités de régulation gagneraient à mettre en place une segmentation claire des statuts d’intermédiaires selon leur niveau d’activité réelle, avec des exigences différenciées en matière de reporting, de fonds propres et de conformité. En outre, il est crucial d’accélérer la digitalisation du secteur en encourageant, voire en subventionnant, le développement de plateformes de trading en ligne accessibles au grand public. Une meilleure éducation financière, ciblée notamment vers les jeunes et les régions peu bancarisées, ainsi que l’ouverture contrôlée à des acteurs fintech innovants, viendraient élargir la base des investisseurs et redynamiser la Bourse de Tunis.

Enfin, un renforcement des contrôles réglementaires post-agrément, assorti de sanctions effectives en cas de manquements, est indispensable pour éviter de nouveaux scandales comme celui de TSI et restaurer durablement la confiance dans l’écosystème boursier tunisien.

La place financière tunisienne ne peut plus se permettre cette prolifération d’intermédiaires dormants et peu rentables. Une refonte ambitieuse, combinant consolidation, innovation et régulation renforcée, est essentielle pour bâtir un marché boursier moderne, attractif et durable, au service de la croissance économique nationale.

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