
Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – «Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l’avenir», Jean Jaurès
Dans le cadre de ses activités, l ’Association de développement pour le patrimoine et le développement de Djebel Ouesselat a organisé dimanche dernier, 18 mai 2025, à Ain Jeloula, le colloque ‘’Dispersion des Oueslatia’’ dans sa troisième version consacrée cette fois-ci aux réalisations hydriques de Djebel Ouesselat. Manifestation organisée à la mémoire defeu Dr Nourredine Amri, Historien-chercheur, originaire de la ville de Haffouz.
Ce rendez-vous historique et écologique arrive, quelques semaines après l’organisation de la première édition du festival de djebel Ouesselat sur le tourisme alternatif organisée du 5 au 7 Avril dernier, par les associations culturelles d’Ain Jeloula et de Oueslatia. Il a notamment comporté des visites aux endroits difficilement accessibles à Dar Jenna (Maison du paradis), au bassin Hafside, aux célèbres grottes abritant des gravures rupestres et une conférence sur l’histoire de l’eau dans cette région aride pleine de réservoirs dont le Bassin de l’Oued Essoug et les mejels taillés dans la roches pour emmagasiner les eaux pluviales, présentée par le chef de département d’archéologie à la faculté des lettres et des sciences humaines de Kairouan, Dr Ridha Mrabet.
Même son de cloche
Presque le même thème, le même contenu et, les mêmes attentes ont caractérisé ces manifestations, alors que quelques projections vidéo -pour ne pas répéter la même chose– auraient suffi pour raconter l’histoire de ce djebel, parler de sa géographie, des problèmes qui préoccupent encore sa population, à savoir un réseau hydraulique déficient, des terres sérieusement affectées par l’érosion , des routes et des pistes agricoles non encore aménagées et des sources de revenus inexistantes, notamment pour les familles démunies.
Pourtant la valorisation de ces régions isolées attirerait les spéléologues et les archéologues pour développer leurs recherches, aiderait à améliorer les conditions de vie des citoyens dans ces endroits défavorisés, à développer le tourisme alternatif et à accueillir ce genre de festivals et par conséquent, attirer le plus grand nombre de touristes tunisiens et étrangers.
Il faut certes s’accrocher au passé, profiter du présent mais sans oublier de bâtir l’avenir. (Néji Khammari)