
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Santé) – Les Kairouannais attendent encore le démarrage effectif des travaux d’un CHU grandiose financé par le Fonds de développement Saoudien (80 millions de Dinars versés depuis 2015), dont seuls une clôture et quelques bureaux de travail en préfabriqué, ont vu le jour.
Dans ce cadre, une réunion de travail, tenue hier mercredi 9 juillet 2025 au siège du gouvernorat de Kairouan, présidée par Dr Dhaker Bargaoui, gouverneur de la région, et groupant notamment le directeur régional de la santé, le directeur du bureau d’études et les représentants des entreprises chargées de l’exécution de ce projet, a été consacrée aux problématiques qui entravent encore l’entame effective des travaux de ce complexe hospitalier et les solutions à apporter.
D’ici là, les responsables de la santé sont appelés à renforcer l’infrastructure sanitaire actuelle, toutes les régions du gouvernorat confondues , en construisant des hôpitaux locaux dans les délégations qui en manquent et surtout en renforçant l’effectif médical et paramédical par des spécialistes et en équipant les établissements hospitaliers ,notamment ceux d’Ibn El Jazzar et de l’unité de chirurgie multidisciplinaire ‘Les Aghlabides’ de Scanners, d’IRM (le nombre de ces appareils étant, actuellement insuffisant) et pourquoi pas d’une Scintigraphie qui éviteront aux patients du gouvernorat des déplacement inutiles et coûteux sur le littoral.
Un nouvel institut supérieur des sciences infirmières à Kairouan
Un nouvel Institut supérieur des sciences infirmières accueillera, dès septembre prochain, 60 étudiants. C’est l’ancienne école de formation des infirmiers située à proximité de ‘Dar Al Coraan’, non loin de la grande mosquée Okba, qui sera aménagé pour accueillir cet établissement universitaire. Encore faut-il revoir le nombre d’étudiants prévus, à savoir 60 pour la rentrée universitaire prochaine qui ne peut répondre aux besoins d’une population de plus d’un million d’habitants, si l’on tient compte du nombre de patients originaires d’Ouled Chamekh du gouvernorat de Mahdia, de ceux de Jelma, du gouvernorat de Sidi Bouzid, d’Ennadhour du gouvernorat de Zaghouan qui profitent des prestations sanitaires offertes par les établissements sanitaires de la ville de Kairouan. Sans oublier, bien sûr, l’encombrement de la circulation sur les routes et le nombre croissant d’accidents causés par les embouteillages, les excès de vitesse et la conduite en état d’ébriété, enregistrés quotidiennement, dans ce vaste gouvernorat. (Néji Khammari)