
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage… c’est la manière d’agir des pays occidentaux avec les pays arabo-maghrébin, et vu les différends qui se multiplient entre l’Algérie et la France, surtout, il ne faut pas s’étonner pour voir les autres pays de l’Union Européenne se liguer, pour mettre l’Algérie sur sa liste de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Bien que le pouvoir algérien ne soit pas une oie blanche, on peut juger que l’UE en rajoute, pour le faire plier à ses exigences.
Le statut de l’Algérie vis-à-vis de l’UE prend une autre tournure. Et pour cause, les députés européens ont ratifié l’inscription de la nation nord-africaine sur la liste des pays à haut risque en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. « Bonne nouvelle ! », s’est réjouie Laurence Trochu, membre du groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE), sur X.
Concrètement, les opérations impliquant des entités algériennes devront faire l’objet de mesures de vigilance renforcées au sein de l’institution. L’objectif est de limiter les risques de financement illicite, en exigeant une traçabilité accrue des capitaux et un contrôle plus strict. L’acte officialisant ce vote entrera en vigueur dans les prochaines semaines.
Les récentes évaluations et les rapports techniques transmis à la Commission européenne ont mis en évidence de sérieuses carences dans le dispositif de prévention algérien, notamment en ce qui concerne la traçabilité des capitaux, la surveillance des ONG et la coopération judiciaire internationale.