
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – La guerre médiatique menée par l’entité sioniste a pris, en compte, d’éviter de semer la peur dans les rangs des israéliens et, par conséquent, a évité de faire état des pertes réelles et des dégâts commis par les missiles iraniens, dans les territoires occupés. Tout a été fait pour montrer que l’entité israélienne est le gagnant de cette guerre à distance, alors qu’il n’en est rien et que les dégâts subis en Israël sont, de loin, beaucoup plus importants.
Un responsable militaire israélien a avoué, la semaine dernière que des frappes aériennes iraniennes avaient touché certains sites militaires israéliens le mois dernier. C’est la première fois que l’État juif reconnaît les attaques qui ont été menées contre de tels sites.
L’officiel, qui s’était adressé à Reuters sous couvert d’anonymat conformément aux règles de Tsahal en matière d’information, a déclaré que « très peu » de sites avaient été touchés et qu’ils restaient fonctionnels.
Il a refusé de donner plus de détails, notamment de préciser quels sites militaires avaient été endommagés ou quelle était l’ampleur des dégâts.
Ces propos ont été tenus après que le Telegraph a fait savoir samedi que cinq bases de Tsahal avaient été touchées par un total de six missiles balistiques iraniens au cours de la guerre. Des informations qui se sont basées sur des données radar, obtenues par l’université d’État de l’Oregon, qui suit les dommages causés par les bombes dans les zones de guerre en utilisant la technologie par satellite.
La censure militaire israélienne interdit généralement la publication dans les médias des lieux exacts ayant subi des impacts suite à des tirs de missile –en particulier en ce qui concerne les sites sensibles– par crainte d’aider les ennemis d’Israël à affiner leur ciblage.
Au total, en plus des missiles qui ont touché des bases militaires, 36 missiles iraniens et un drone se sont abattus sur des zones peuplées en Israël. Des attaques qui, selon les autorités de la Santé et les hôpitaux, ont fait 28 morts et plus de 3 000 blessés. Elles ont endommagé 2 305 logements dans 240 bâtiments, ainsi que deux universités et un hôpital, et elles ont entraîné le déplacement de plus de 13 000 Israéliens.