Tunis, UNIVERSNEWS (Education) – La Chambre des représentants du peuple (CRP) a publié sur son site web la proposition de loi réglementant l’introduction du système de quota unique et la gestion du temps scolaire, qui a été renvoyée à la commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports. Ce projet de loi en sept chapitres, présenté par un certain nombre de députés, vise à adopter le système de quota unique dans les établissements d’enseignement public afin de « réaliser l’équilibre du temps, de réduire la fatigue scolaire et d’améliorer la qualité de l’éducation et les conditions d’enseignement ».
Dans un document explicatif, les auteurs de l’initiative expliquent que cette proposition s’accompagne de l’adoption d’un système de classe unique dans les établissements d’enseignement public, afin de « réduire la fatigue scolaire, d’équilibrer le temps des élèves et d’offrir de meilleures conditions pour le travail éducatif ».
Ils ont ajouté que la proposition s’inscrit dans le cadre de la réforme et de la gestion du temps scolaire, de la réduction de la charge quotidienne des élèves, de la réduction du gaspillage scolaire et de l’amélioration de la qualité de vie à l’intérieur des établissements d’enseignement.
Elle vise également à rationaliser la consommation d’énergie, à améliorer les conditions de travail de la famille éducative, à renforcer la capacité de concentration et de réussite des élèves et à ouvrir la voie à des activités complémentaires dans les espaces scolaires ou communautaires.
Dans ce contexte, ils ont présenté quelques expériences comparatives, telles que la Finlande, où les écoles adoptent un système à séance unique, où le temps scolaire ne dépasse pas 5 heures par jour, en mettant l’accent sur la qualité de l’éducation et le confort des élèves, ainsi que le Canada, où le système scolaire adopte des périodes éducatives flexibles qui ne dépassent pas 6 heures par jour, avec du temps alloué pour des activités parallèles. La France a également réduit le temps scolaire ces dernières années, avec l’adoption du mercredi comme jour de repos à certains niveaux, et une répartition équilibrée du temps au cours de la semaine.
La proposition de loi stipule que la journée scolaire doit être organisée en une période continue (matin ou soir) ne dépassant pas cinq heures par jour, sans interruption entre les deux périodes, avec la possibilité d’incorporer des activités parallèles facultatives en dehors de ce temps.
L’initiative propose d’appliquer progressivement les dispositions de cette loi aux écoles primaires publiques, aux écoles préparatoires et aux établissements secondaires, en donnant la priorité aux zones rurales et aux zones défavorisées ou ayant des difficultés de mobilité.
L’horaire hebdomadaire est fixé à un maximum de cinq heures par jour pour le primaire, du lundi au vendredi, et à un maximum de 30 heures par semaine sur cinq jours pour les collèges et les lycées.
Selon la proposition, le ministère de l’éducation fixe le calendrier, les spécifications pédagogiques et les méthodes d’évaluation de l’expérience. Il développe également des plans pour réhabiliter les infrastructures, assurer le transport scolaire et la nutrition en cas de besoin, et encourager les établissements à organiser des activités culturelles, sportives, numériques et artistiques après les cours officiels en partenariat avec la société civile et les municipalités. (M.S)
