
Tunis, UNIVERSNEWS (Patrimoine) – Le coup d’envoi du festival équestre maghrébin de Bouhajla sera donné samedi prochain. C’est ce qu’a déclaré Adam Mtiraoui, directeur de la trentième édition du festival lors d’un point de presse tenu hier soir (22—7–2025) dans la salle de réunion de la municipalité. Il a donné un court aperçu sur les différents paragraphes que comporte le programme de cette manifestation et les difficultés qui entravent encore la bonne marche de cette prestigieuse manifestation.
Un programme sur mesure a été donc concocté par le comité organisateur. Il satisfera le public malgré l’absence de stars de renoms fautes de moyens financiers, à travers lequel les hippophiles admireront la souplesse et la mobilité des cavaliers et la beauté et l’agilité chevaux. Ils assisteront à des exercices d’exhibition (Mdaouri et Mchef) et des exercices de tir avec la participation de l’Association régionale-des chasseurs et à la remise de trophées aux cavaliers et aux chevaux couronnés. Ils écouteront chanter les troupes musicales programmées et assisteront à des projections cinématographiques dont le fim documentaire intitulé ’Jaouadi kabla Aouladi’ (mon cheval avant mes enfants), des représentations théâtrales, à un tournoi d’échec avec la participeront des jeunes de moins de 16 ans et à des courses d’athlétisme et de vélo.
Un colloque intéressant
Un colloque débattra du thème de ‘’la réalité du secteur de l’élevage des chevaux et des courses hippiques en Tunisie’’ sera animé par Dr Wahbi Mehri, gestionnaire délégué de la société des courses hippiques et du Dr Abdelwahed Mokni ex-recteur de l’université de Sfax qui évoquera ‘les tribus Jlass’ (Arouch Jlass) durant la période allant de 1856 à 1956. Une occasion pour soulever les problèmes que rencontre le cheval arabe et berbère et les moyens à mettre en place pour préserver et développer la race chevaline dans la région.
Concernant le budget accordé à ce festival, le directeur de ce rendez-vous culturel a indiqué «Nous ignorons encore le montant du budget alloué par les ministères de la culture et du tourisme et des autres administrations à ce festival. C’est pourquoi, nous avons évité de prendre des risques en travaillant avec les moyens de bord. Quant aux cavaliers de Lybie et d’Algérie, ils ne viendront pas, à cause des visites vétérinaires exigées et des problèmes de douane. Nous compterons sur les hippophiles qui viendront des délégation voisines et des différentes régions pour assister en grand nombre comme chaque année aux différents épisodes de ce festival et ainsi contribuer à la réussite cette importante manifestation équestre». (Néji Khammari)